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Après la députée QS de Sherbrooke, Christine Labrie, c'est au tour de celle de Mercier, Ruba Ghazal, de rêver d'être première ministre.
Après la députée de Québec solidaire (QS) dans Sherbrooke, Christine Labrie, c'est au tour de celle de Mercier, Ruba Ghazal, de rêver d'être première ministre.
Dans la course pour être co-porte-parole féminine de Québec solidaire (QS), Mme Ghazal a laissé entendre mercredi matin qu’elle était prête éventuellement un jour à gouverner le Québec.
Elle fait ainsi écho à sa rivale, Mme Labrie, qui a dit être prête à devenir première ministre, dans une entrevue avec La Presse canadienne. La députée de Sherbrooke avait aussi exprimé son intention de prendre plus de place au côté du chef parlementaire Gabriel Nadeau-Dubois si elle est choisie à titre co-porte-parole féminine.
«Est-ce que vous le rêvez pour moi?» a répondu Mme Ghazal aux journalistes mercredi matin en mêlée de presse au parlement.
«J’imagine que vous voulez me demander si je suis prête à être première ministre. (…) Pas que nous rêvons, mais nous sommes prêts, si jamais les membres veulent qu’on occupe ce poste-là, à être aspirante première ministre.»
Elle a assuré qu’elle y avait réfléchi et que si c’était le choix des membres, elle serait d’attaque à mener les troupes en campagne électorale et éventuellement à former un gouvernement. Car ce sont les membres qui choisissent ensuite entre les deux co-porte-parole qui serait l’éventuel premier ministre.
«Quand on réfléchit à devenir porte-parole de Québec solidaire, c’est une réflexion naturelle et normale de se demander: "si jamais les membres en décident qu’on puisse devenir aspirant premier ministre?" Donc, oui, je suis prête, de la même façon que tous mes autres collègues.»
Elle a assuré que cette course pour choisir une co-porte-parole n’est pas `un concours de personnalité' ou une `affaire d’ego'.
Ce sont les membres qui choisiront entre Mmes Labrie, Ghazal et Émilise Lessard-Therrien à l’occasion du congrès du parti du 24 au 26 novembre.
En entrevue la semaine dernière, Mme Labrie a affirmé qu’elle ne se lançait pas dans la course pour être un «accessoire décoratif» et qu’elle voulait «assurément (…) prendre plus de place que ce qui avait été accordé à la co-porte-parole qui n’était pas chef parlementaire dans les dernières années».
Rappelons que le poste de co-porte-parole féminine est devenu vacant quand Manon Massé a choisi de libérer la place mais de rester députée.