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Une députée conservatrice dont le bureau de circonscription en banlieue de Toronto a été vandalisé cette semaine fait partie des nombreux politiciens fédéraux qui font maintenant l'objet d'une protection policière.
Une députée conservatrice dont le bureau de circonscription en banlieue de Toronto a été vandalisé cette semaine fait partie des nombreux politiciens fédéraux qui font maintenant l'objet d'une protection policière visible sur la colline du Parlement.
Le bureau de Melissa Lantsman, dans la circonscription de Thornhill, a été recouvert d'affiches anti-israéliennes, dont une avertissant «les Juifs de Thornhill» que l'Histoire retiendra la façon dont ils réagissent à la guerre entre Israël et le Hamas.
Un responsable conservateur confirme que la cheffe adjointe du Parti conservateur du Canada bénéficie actuellement de la protection de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), sans fournir d'explications.
Des agents de la GRC ou du Service de protection parlementaire ont également été affectés ces dernières semaines à la sécurité du ministre de la Protection civile, Harjit Sajjan, de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, et du chef néo-démocrate, Jagmeet Singh.
Le premier ministre canadien bénéficie toujours d'une protection, tout comme les ministres, mais il est rare qu'un député ou une députée de l'opposition exige ou reçoive ce niveau de sécurité.
Le bureau du ministre Sajjan indique qu'une équipe de protection lui est actuellement assignée — et des agents ont été vus l'accompagnant à des réunions à l'intérieur du Parlement. Le ministre a refusé cette semaine de discuter de la situation en détail avec La Presse Canadienne.
«Je suis bien protégé, a simplement déclaré M. Sajjan mardi, en réponse à une question sur sa sécurité. Nous avons un bon système ici au Canada pour protéger les ministres.»
L'automne dernier, M. Sajjan avait confié au «New York Times», dans une longue entrevue, qu'en tant que sikh en position de pouvoir au Canada, les menaces ne lui étaient pas inhabituelles. Il a toutefois ajouté que les menaces s'étaient beaucoup intensifiées ces dernières années.
Avant de se lancer en politique, M. Sajjan avait été officier du renseignement militaire et enquêteur à la police de Vancouver.
M. Sajjan avait accordé l'entrevue au «New York Times» après que le Canada a accusé le gouvernement indien d'être impliqué dans le meurtre d'un dirigeant sikh canadien en Colombie-Britannique, l'année dernière.