Début du contenu principal.
Ceci inclut la fin de l'isolement obligatoire de cinq jours.
Pour préserver la santé de tous et limiter les effets sur le système de santé et son personnel, la Santé publique propose une approche «plus intégrée» face aux maladies respiratoires infectieuses. Ceci inclut la fin de l'isolement obligatoire de cinq jours en cas d'infection.
Lors d’un point de presse jeudi après-midi, le directeur national de la santé publique, le Dr Luc Boileau, a expliqué que cette nouvelle «vision» se base sur le «gros bon sens», et recommande donc toujours fortement à la population de rester chez soi et de porter un masque dans les espaces publics dès l'apparition de symptômes, que ce soit de ce virus ou toute autre infection respiratoire.
Le Dr Boileau a soutenu qu’une personne qui ressent des symptômes grippaux ne devrait pas aller travailler et doit s’isoler. «Lorsqu’on se sent un peu mieux, on peut recommencer à vaquer à nos activités […], mais on devrait porter un masque jusqu’à ce que les symptômes soient disparus.»
À lire également:
En résumé, «si on a des symptômes, peu importe le virus, on porte un masque».
Les autorités demandent de limiter au maximum les contacts avec les autres lorsqu’une personne est malade.
Le vaccin contre la grippe, la COVID et le pneumocoque demeure fortement recommandé pour les personnes qui devraient recevoir une nouvelle dose.
On s'attend à ce que la saison grippale débute «avant Noël», a-t-on mentionné.
Questionné par Noovo Info à savoir si les mesures sanitaires liées à la COVID-19 avaient rendu la population plus vulnérable aux virus respiratoires qui circulent présentement, le Dr Jean Longtin, médecin microbiologiste et expert clinique en appui à la gestion scientifique de la pandémie, soutient qu’on assiste à un certain «rattrapage».
«On observe, surtout dans la population pédiatrique, une montée du virus respiratoire syncytial (VRS) […] Durant les deux trois dernières années, il n’a presque pas circulé. Actuellement, plusieurs cohortes d’enfants qui l’attrapent en même temps. On voit l’impact que ça a dans les hôpitaux comme Ste-Justine où ça crée une forte pression», a expliqué Dr Longtin qui ajoute que plusieurs autres virus ont moins circulé lors de la même période.
«Le seul virus pour lequel on observe une activité moindre présentement, ce sont les frères de la COVID et le coronavirus commun», a précisé Dr Longtin.
En ce qui concerne la COVID-19, la santé publique affirme que «la situation a évolué de manière positive».
«On a constaté en septembre une hausse des différents indicateurs de la transmission du virus. Depuis la mi-octobre, la situation semble s’être améliorée un peu partout et pour tous les groupes d’âge. On a cependant remarqué une hausse des cas chez les personnes de 80 ans et plus. La situation n’est pas très inquiétante en ce moment», a expliqué le Dr Boileau.
On observe l’arrivée de plusieurs sous-variants comme le BQ1.1 qui a des caractéristiques qui semblent être plus contagieuses que les autres variants. «Il faut garder la vigilance et continuer de se protéger».