Début du contenu principal.
«Cette étape préliminaire se déroulera sur plusieurs semaines», a-t-on prévenu à Noovo Info par courriel.
La direction de Santé publique en Estrie a ouvert une enquête en lien avec la hausse de cas de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) dans la région.
Cela survient après le signalement d'une citoyenne qui a rapporté plusieurs cas provenant d'une «même communauté». Il s'agit de Julie Dubois, une femme qui a perdu son conjoint de cette maladie, selon La Tribune.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l'Estrie – Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CIUSSS de l'Estrie - CHUS) a affirmé à Noovo Info que des vérifications seront faites sur nombre de personnes affectées par la maladie.
À VOIR AUSSI | «Il y a continuellement des deuils à faire»: atteinte de SLA, elle ne peut plus parler depuis un an
«Cette étape préliminaire se déroulera sur plusieurs semaines», a-t-on prévenu à Noovo Info par courriel.
Par la suite, la direction de Santé publique en Estrie décidera s'il faut réaliser une étude plus poussée afin de connaître les «causes environnementales potentielles qu’il nous faudrait contrôler». Pour cette étude, il faudra faire appel à de nombreux experts spécialisés, dont ceux ayant de l’expertise médicale concernant la maladie, de l’expertise en toxicologie, de l’expertise en épidémiologie et en statistiques, de l’expertise en géographie et en géomatique.
«Ce type d’étude se décline en plusieurs étapes et peut prendre jusqu’à plusieurs années», a ajouté le CIUSSS de l'Estrie - CHUS par courriel.
À VOIR AUSSI | Après un diagnostic de la SLA, cette famille choisit de vivre pleinement
On soutient également qu'il est encore «trop tôt» pour avancer certaines hypothèses. «Nous souhaitons garder une vision large afin d’évaluer les différentes sources possibles», a-t-on conclu à Noovo Info.
Selon des estimations, près de 4000 personnes vivaient avec la SLA au Canada en 2023. Chaque année, 1000 Canadiens reçoivent ce diagnostic et autant de décès surviennent.
Il n'existe pas de remède, mais des traitements permettent de prolonger l'espérance de vie de quelques mois.
Voyez le reportage de Laurence Frappier dans la vidéo.
Avec des informations de La Presse canadienne