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Les partisans et les médias se sont montrés durs envers Lafrenière au cours des trois premières années de sa carrière.
À New York, les partisans et les médias se sont montrés durs envers Alexis Lafrenière au cours des trois premières années de sa carrière. Le premier choix au total du repêchage de 2020 a pris du temps avant de se mettre en marche dans le circuit Bettman, mais il a réussi à faire taire les questions à son sujet au cours des derniers mois.
Employé sur un trio dominant avec Artemi Panarin et Vincent Trocheck au cours de la saison régulière, « Laffy » a atteint des sommets personnels, mais le mérite est souvent revenu à ses compagnons.
Les choses ont changé lors des séries éliminatoires et tout le crédit revient à Lafrenière qui domine les Rangers avec quatre buts à cinq contre cinq depuis le début de la série contre les Hurricanes.
«Je pense que l'histoire de "Laf" est vraiment intéressante, honnêtement», a déclaré le défenseur des Rangers K'Andre Miller, après l'entraînement des siens dimanche. «Il est arrivé dans la Ligue, avec beaucoup de pression, évidemment. Beaucoup de gens parlaient de lui, lui soufflaient dans l'oreille. Il s'en est très bien sorti. C'est difficile de dire du mal de lui. Il s'en sort très bien. Il y a un certain nombre de choses qu'il fait bien et qui nous ont permis de remporter des victoires et de nous pousser offensivement. Il a fait du très bon travail.»
Malgré la défaite des siens lors du match no 4, Lafrenière a été de loin l'attaquant le plus menaçant de son équipe. Il a d'ailleurs inscrit un but en surprenant Frederik Andersen d'un angle restreint pour inscrire son 4e but en trois rencontres.
« J'ai vu qu'il n'était pas vraiment sur son poste, alors j'ai pensé que c'était une bonne occasion pour moi d'essayer », a déclaré Lafrenière. « En fait, ça a très bien marché. Parfois, ça ne rebondit pas très bien, mais ça a bien fonctionné, et c'était amusant de réussir. »
«Je pense qu'il aurait pu marquer quatre ou cinq buts hier soir», a déclaré Peter Laviolette, l'entraîneur de New York, dimanche. «Il s'est mis dans des situations où il pouvait faire la différence, mais c'est ce qu'il a fait tout au long de l'année. Nous jouons contre l'une des meilleures équipes de la Ligue et il est encore capable de trouver ces opportunités.»
Ce n'est pas seulement offensivement que Lafrenière se démarque. On le voit s'impliquer dans tous les aspects du jeu. En coin de patinoire, l'attaquant s'illustre par son jeu physique et il distribue allègrement les bons coups d'épaule.
«Je me sens bien sur la glace en ce moment», a expliqué le joueur de 22 ans. «J'ai appris du passé, c'est certain.»
Dans les médias new-yorkais, le mot «bust» ou «flop» a trop souvent été utilisé pour décrire Lafrenière alors qu'il peinait à s'établir comme un attaquant du top-6 avec les Rangers au cours de ses trois premières saisons.
Malgré ces difficultés et les rumeurs de transaction, Lafrenière a mérité une prolongation de contrat de deux saisons pour 4,65 M$ au cours de l'entre-saison. Il a récompensé l'état-major et son nouvel entraîneur-chef Peter Laviolette en offrant un rendement de 28 buts et 29 mentions d'aide en saison régulière.
«Mon patinage s'est un peu amélioré et je pense qu'il s'agit surtout d'essayer de s'habituer au rythme du jeu», a déclaré Lafrenière. «Si tu penses plus vite, tu vas bouger un peu plus vite. Le jeu est tellement rapide en ce moment qu'il faut être capable de bien se déplacer.»
L'amélioration de Lafrenière est évidente et sa confiance grandissante fait de lui l'un des attaquants les plus dangereux au sein de l'une des équipes les plus dominantes de la LNH. L'avenir s'annonce plus brillant que jamais pour le jeune homme natif de St-Eustache.
Les Rangers mènent la série contre les Hurricanes 3 à 1 et ils auront une deuxième chance de passer en finale de l'Est lundi soir, dès 19 heures, au Madison Square Garden.