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Jean Michel a été brûlé au 3e degré sur un peu plus de 50 % de son corps, ses vêtements ont fondu.
Un des employés gravement blessés le printemps dernier chez Olymel à Drummondville souhaite passer son message de résilience et de courage en donnant maintenant des conférences.
Dans la nuit du 21 avril dernier, l'explosion d'un panneau électrique de 600 volts a provoqué ses blessures ainsi qu'à deux autres travailleurs. Jean Michel a été brûlé au 3e degré sur un peu plus de 50 % de son corps, ses vêtements ont fondu, mais son visage a été épargné.
Après avoir été dans le coma pendant quelques semaines, le résident de Danville a subi de nombreux traitements et effectue maintenant des conférences dans les écoles.
Il accorde une grande importance sur le fait d'accepter son sort :
« J'ai été souvent au Centre des grands brûlés à Montréal, j'ai parlé avec plusieurs personnes et plusieurs me disaient qu'en voyant l'attitude que j'avais, ça les motivait. C'est aussi ce qui a fait que j'ai pu être de retour plus vite que prévu chez moi. (...) Dans la vie, si tu t'apitoies sur ton sort, ça ne donne pas grand-chose, je me suis dit "Non !" (...) Je me suis arrangé pour sortir le plus vite possible, de toute façon, j'haïs la bouffe d'hôpital !»
Vers une tournée de conférence
Il désire faire une tournée à travers le Centre-du-Québec et l'Estrie dans les prochains mois pour transmettre son message lui qui a dû faire une croix sur certaines activités de plein air qu'il chérissait.
Avec sa condition de grand brûlé, M.Michel doit porter une combinaison de compression pour aider son corps à cicatriser :
«Ça fait cicatriser peut-être un peu plus rapidement, mais ça fait surtout plus beau ! (...) C'est cependant très réactif au froid, je m'habille toujours comme si c'était l'hiver et je mets trois couches. Dès que je sors dehors, le froid m'attaque tout de suite, je n'ai pas hâte aux températures de -30 !»