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La campagne, d’une durée de deux mois, permettra l’analyse des particules présentes dans l’air et d’une trentaine de métaux, dont le nickel.
La Ville de Québec a annoncé jeudi que la campagne d’échantillonnage sur la qualité de l’air dans l’arrondissement de Limoilou est en cours.
Il y a présentement huit stations d’échantillonnage de la qualité de l’air collectant des données. La campagne, d’une durée de deux mois, permettra l’analyse des particules présentes dans l’air et d’une trentaine de métaux, dont le nickel.
«Nous sommes en train de construire un vrai répertoire de données qui orientera nos actions pour la suite. Ces données nous permettront de nous ajuster, de nous améliorer et d'apprendre sur nous-mêmes», a déclaré Bruno Marchand, maire de Québec.
Crédit photo : Ville de Québec
La période d’échantillonnage a débuté le 14 octobre dernier et devrait se terminer le 9 décembre et les résultats de la campagne sont prévus pour le printemps 2023. Le délai s’explique par le fait que les résultats des analyses en laboratoire peuvent prendre jusqu’à trois mois après la fin des échantillonnages. Le rapport technique sera produit par une firme indépendante spécialisée en qualité de l’air. Ce dernier permettra de mieux comprendre les différentes composantes et particules présentes dans l’air et de prévoir des solutions en conséquence.
Rappelons qu’en 2021, «l’espérance de vie à Limoilou et dans la Basse-Ville était de 7 à 8 ans inférieure à l’espérance de vie en Haute-Ville», selon le projet RevolvAir. Le projet soulignait d’ailleurs que cette différence pouvait être en lien avec la qualité de l’air.
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La pollution atmosphérique nuit à la fois à l’environnement et à la santé des citoyens. Habituellement, la population générale ne ressent pas nécessairement d’effets significatifs sur sa santé, mais les personnes plus vulnérables comme les enfants et les personnes âgées sont beaucoup plus à risque de développer des problèmes respiratoires ou cardiaques.
D’ailleurs, au printemps dernier, le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, avait annoncé une nouvelle norme sur la qualité de l’air qui a permis d’augmenter le taux de nickel dans l’air.
Le nickel est un métal qui se retrouve dans l’air qu’on respire et qui vient altérer sa qualité. Certaines formes de nickel sont reconnues pour être cancérigènes. Le type de nickel qui se retrouve à Québec est souvent associé à des cancers du poumon.
À voir dans le reportage de Raquel Fletcher