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Les élus de Trois-Rivières ne s’entendent pas sur la manière d’apaiser les tensions entre eux. La résolution de la conseillère Sabrina Roy pour mandater une firme de psychologue organisationnel a été reportée à la prochaine séance du conseil.
Les élus de Trois-Rivières ne s’entendent pas sur la manière d’apaiser les tensions entre eux. La résolution de la conseillère Sabrina Roy pour mandater une firme de psychologue organisationnel a été reportée à la prochaine séance du conseil.
« Ma démarche se veut constructive et positive. Elle vise à améliorer nos relations de travail et de s'assurer d'une saine collaboration dans le respect », a exprimé la conseillère du district de la Madeleine.
La résolution était à l'ordre du jour du conseil de Trois-Rivières mardi soir. Presque tous les élus ont exprimé leur opinion sur cette démarche qui vise à améliorer le climat de travail. « C'est d'une grande tristesse d'être rendu là. On va prendre quand même une certaine somme d'argent dans les poches des contribuables pour engager un psychologue organisationnel », a réagi le conseiller Jonathan Bradley.
Plusieurs élus souhaitaient attendre le retour du maire Jean Lamarche avant d’entamer une médiation. Certains demandaient également à ce que la haute direction de la Ville soit impliquée dans la résolution. La conseillère Pascale Albernhe-Lahaie a quant à elle proposé un amendement afin qu’une formation sur la civilité soit ajoutée au processus. Le conseil municipal a donc décidé de repousser le vote afin de présenter une nouvelle mouture du projet qui englobera les suggestions de tous.
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La spécialiste en communication politique et stratégique à l'Université de Sherbrooke, Carol-Ann Rouillard croit que la réussite d’une telle démarche vient avant tout de la volonté des conseillers. « Pour régler un conflit, il faut que tout le monde fasse preuve de bonne foi. On peut produire les meilleures recommandations, mais si personne n'est prêt à avancer et changer ses stratégies, on peut se questionner sur les impacts que ça pourrait avoir », exprime-t-elle.
La viabilité du projet a été remise en question par certains conseillers, puisqu’ils ne leur restent que deux ans de mandat. Selon Mme Rouillard, il est primordial d’agir le plus rapidement possible. « Deux ans c'est quand même la moitié d'un mandat. On peut faire beaucoup de choses en deux ans, mais on peut aussi reculer ou stagner longtemps. Dans un contexte où l'on élit dans gens pour qu'ils prennent des décisions et fassent avancer la Ville, il faut faire quelque chose. À long terme, ça peut miner la confiance de la part du public dans son appareil démocratique parce que c'est un enjeu qui prend beaucoup d'espace ».
La résolution sera de retour à la table du conseil le 7 mars prochain.
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