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Bea Bruske a encouragé les dirigeants syndicaux à faire tout ce qu'ils peuvent pour le dénoncer avant les prochaines élections fédérales.
La présidente du Congrès du travail du Canada (CTC), la plus importante organisation syndicale du Canada, compare Pierre Poilievre à un «escroc» parce que celui-ci a tenté de se présenter comme un ami de la classe ouvrière.
Bea Bruske a encouragé les dirigeants syndicaux à faire tout ce qu'ils peuvent pour le dénoncer avant les prochaines élections fédérales.
Elle a lancé jeudi son appel aux armes alors que le CTC se réunissait à Ottawa pour élaborer une stratégie avant les élections fédérales, qui auront lieu au plus tard en octobre 2025.
Les trois principaux partis politiques du Canada se battent déjà pour le vote des cols bleus: le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, et le premier ministre Justin Trudeau devraient prendre le micro plus tard dans la journée. Poilievre n'a pas été invité à prendre la parole.
Le budget fédéral, déposé mardi, prévoit d'augmenter les impôts des plus riches et de financer certaines priorités du NPD comme l'assurance médicaments et les soins dentaires.
Même si les sondages suggèrent que le message de M. Poilievre sur le coût de la vie trouve un écho auprès des ouvriers, Mme Bruske affirme que son historique de soutien à des lois sur le retour au travail le rend hostile aux syndicats.
«Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour dénoncer l'escroquerie de M. Pierre Poilievre», a déclaré Mme Bruske.