Début du contenu principal.
La première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, démissionnera en février, ont annoncé plusieurs médias.
La larme à l'œil, Jacinda Ardern a confirmé en point de presse que le 7 février sera sa dernière journée en tant que première ministre du pays.
«Je crois que diriger un pays est le travail le plus privilégié que l'on puisse avoir, mais aussi l'un des plus difficiles. Vous ne pouvez pas et ne devriez pas le faire à moins d'avoir un réservoir plein, plus un peu en réserve pour ces défis inattendus», a-t-elle déclaré dans une publication relayée sur les réseaux sociaux.
À lire également :
Mme Ardern n'aurait pas suffisamment d’énergie pour se présenter pour un autre mandat. Les élections néo-zélandaises se dérouleront en octobre prochain.
«Je pars parce qu'avec un rôle aussi privilégié, vient la responsabilité. La responsabilité de savoir quand vous êtes la bonne personne à diriger, et aussi quand vous ne l'êtes pas», a-t-elle ajouté.
Jacinda Ardern, 42 ans, a été élue première ministre en octobre 2017. Son travail pour juguler la pandémie en Nouvelle-Zélande a été acclamé à l'international en 2020.
Au cours de son mandat, Mme Ardern a aussi durci le contrôle des armes à feu en Nouvelle-Zélande après la tuerie de Christchurch, qui a coûté la vie à 51 personnes.
Mme Ardern a souligné être très fière de ses accomplissements dans la lutte contre les changements climatiques, de ses efforts pour diminuer la pauvreté chez les enfants ainsi que pour améliorer l'accès à l'éducation ainsi que la rémunération et les conditions des travailleurs.
Elle a été saluée dans le monde entier pour sa gestion initiale de la pandémie de COVID-19. La Nouvelle-Zélande a notamment réussi pendant des mois à empêcher le virus d'entrer sur son territoire.
Jacinda Ardern a conclu sa publication en remerciant les Néo-Zélandais de lui avoir offert l'opportunité de les servir pendant son mandat et d'avoir pu remplir «ce qui a été le plus grand rôle de sa vie».
Avec les informations de La Presse canadienne