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Le ministre Alghabra signale que l'objectif du projet de voie de contournement est de permettre le retrait du passage de trains au centre-ville de Lac-Mégantic.
La population de la municipalité de Frontenac, en Estrie, a rejeté par voie référendaire la proposition de voie de contournement ferroviaire de Lac-Mégantic devant passer par son territoire.
Tôt lundi matin, les résultats du référendum tenu la veille n'avaient pas encore été publiés. Radio-Canada précisait que les citoyens avaient répondu non à 92,5 % à la question: «Approuvez-vous le projet de la nouvelle voie de contournement ferroviaire sur le territoire de Frontenac?»
Le ministre des Transports, Omar Alghabra, s'est rendu dans la région le 19 janvier afin de rencontrer les maires des municipalités concernées par la voie de contournement d’une douzaine de kilomètres, celles de Lac-Mégantic, Nantes et Frontenac, de même que des citoyens.
Dans la foulée de cette rencontre, le conseil municipal de Nantes a retiré son appui à la voie de contournement. Celui de Frontenac devrait normalement tenir compte de la volonté de la population exprimée lors du référendum de dimanche.
Il y a quelques jours, l'expropriation des propriétaires de terrains nécessaires à la construction de la voie de contournement a débuté. Le nombre de propriétaires devant être expropriés n’a pas été précisé.
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La Ville de Lac-Mégantic est quant à elle parvenue à un règlement de gré à gré avec le gouvernement fédéral pour 20 terrains dont elle était propriétaire.
Le ministre Alghabra signale que l'objectif du projet de voie de contournement est de permettre le retrait du passage de trains au centre-ville de Lac-Mégantic. Il y aura dix ans en juillet prochain, un train rempli de pétrole brut a dévalé une pente en amont de la ville avant de dérailler au centre-ville de Lac-Mégantic, déclenchant des explosions et un immense incendie qui ont fait 47 morts.