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Les agents qui ont été impliqués dans une fusillade avec un homme armé qui venait de tuer trois personnes, dont un policier, en septembre dans le Grand Toronto ont été blanchis par la «police des polices» de l'Ontario.
Les agents qui ont été impliqués dans une fusillade avec un homme armé qui venait de tuer trois personnes, dont un policier, en septembre dans le Grand Toronto ont été blanchis par la «police des polices» de l'Ontario.
L'Unité des enquêtes spéciales (UES) en est venue à la conclusion que l'utilisation de la force par les agents lors d'un échange de coups de feu avec le suspect de 40 ans dans un cimetière de Hamilton était justifiée compte tenu des circonstances.
Le rapport de l'UES décrit en détail ce qui s'est passé le 12 septembre, lorsque le suspect — qui a depuis été identifié comme étant Sean Petrie — a tué par balle un policier de Toronto dans un Tim Hortons de Mississauga, toujours en Ontario.
L’homme a ensuite volé une Jeep et s'est rendu dans un atelier de réparation automobile, où il avait déjà travaillé, pour tuer le propriétaire de l’endroit ainsi qu’un employé.
Selon les informations rendues publiques par l'UES, le suspect se promenait avec un pistolet, un sac en plastique avec des munitions supplémentaires et un gilet capable d'arrêter les balles utilisées dans certaines armes des policiers.
Après une courte cavale, il a finalement été retrouvé par la police dans un cimetière de Hamilton cet après-midi-là, où il a été abattu par les agents.
Le rapport de l’UES indique que le suspect s'est approché d'un policier et a commencé à tirer dans sa direction. C’est à ce moment que quatre policiers ont ouvert le feu en visant le suspect, qui semblait essayer de recharger son pistolet.
«Au terme de l’enquête, il n’était pas tout à fait clair quelles balles de quelles armes à feu de la police avaient blessé l’homme. Peu importe, le directeur, Joseph Martino, a conclu que l’utilisation d’armes à feu par les agents constituait une force légalement justifiée compte tenu des circonstances», a expliqué l’UES dans un communiqué.
«Comme il n’y avait donc aucun motif raisonnable de croire que les agents impliqués s’étaient comportés de manière illégale en déchargeant leur arme sur le plaignant, il n’y a pas lieu de porter des accusations dans cette affaire.»
Le dossier est donc officiellement clos.