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Elle recommande notamment dans son rapport que les policiers aient accès à des armes intermédiaires moins létales, comme des balles en caoutchouc.
Le rapport de la coroner sur la mort d'un homme noir abattu par la police à Repentigny, en banlieue de Montréal, recommande à ce corps policier municipal d'acquérir des «armes intermédiaires» et de former les agents à leur utilisation.
Jean René Junior Olivier avait été abattu par la police le 1er août 2021 à Repentigny, alors qu'il traversait une crise de santé mentale.
En février dernier, le Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec a conclu qu'il n'y avait pas de motif suffisant de porter des accusations criminelles contre l'un des policiers en lien avec cette fusillade mortelle.
Plus tard ce mois-là, la famille de M. Olivier a annoncé qu'elle intentait une poursuite de 430 000 $ contre le Service de police de Repentigny.
La coroner Karine Spénard a étudié la vidéo de l'événement et a constaté que les policiers avaient tenté de désamorcer la situation pendant près de 14 minutes, avant que M. Olivier ne se précipite sur eux avec un couteau.
La coroner Spénard souligne qu'un policier qui disposait d'un pistolet à impulsion électrique n'était jamais assez proche de M. Olivier pour tirer.
Elle recommande notamment dans son rapport que les policiers aient accès à des armes intermédiaires moins létales, comme des balles en caoutchouc.