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La Nouvelle-Zélande et l'Australie désormais en 2024
Auckland est devenue la première grande ville à célébrer l'arrivée de 2024.
Sydney et Auckland ont été parmi les premières grandes villes du monde à célébrer l'année 2024. Les fêtards ont applaudi des feux d'artifice qui ont illuminé le ciel au-dessus du port de la métropole australienne et de la plus haute structure de la Nouvelle-Zélande, la Sky Tower.
En Australie, au coup de minuit, un feu d'artifice de 12 minutes s'est concentré sur le pont Harbour de Sydney. Plus d'un million de personnes, soit l'équivalent d'un habitant de la ville sur cinq, ont regardé le spectacle depuis le rivage et les bateaux du port.
À Auckland, une pluie fine tombée tout au long de la journée de dimanche s'est dissipée comme prévu à minuit sur cette ville de 1,7 million d'habitants, avant que le compte à rebours ne commence sur un écran numérique lumineux situé au sommet de la tour de communication et d'observation de 328 mètres.
Les guerres en cours en Ukraine et à Gaza, ainsi que les tensions accrues dans certaines parties du monde, affectent de multiples façons les célébrations du réveillon de la Saint-Sylvestre cette année. De nombreuses villes ont mis en place des mesures de sécurité supplémentaires et d'autres ont carrément annulé les événements du Nouvel An.
Au Vatican, le pape François a rappelé que 2023 a été une année marquée par la guerre lors de la traditionnelle bénédiction dominicale depuis une fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre. Il a prié pour «le peuple ukrainien tourmenté et les populations palestinienne et israélienne, le peuple soudanais et plusieurs autres».
Au Japon, les cloches des temples ont retenti dans tout le pays, les gens se rassemblant dans les sanctuaires et les temples pour accueillir la nouvelle année.
À New York, les autorités et les organisateurs de la fête se disent prêts à assurer la sécurité des dizaines de milliers de fêtards qui devraient envahir Times Square, au coeur de Manhattan.
Le maire de New York, Eric Adams, a déclaré qu'il n'y avait «aucune menace spécifique» pour les célébrations du Nouvel An, qui comprendront des concerts de Flo Rida, Megan Thee Stallion et LL Cool J, ainsi que des apparitions télévisées de Cardi B, entre autres.
Les organisateurs ont indiqué que l'on s'attendait à ce que l'affluence en personne revienne à son niveau prépandémique, même si le trafic piétonnier autour de Times Square reste légèrement en baisse depuis la crise sanitaire.
En France, les célébrations de la Saint-Sylvestre dans la capitale seront centrées sur les Jeux olympiques de Paris 2024, avec notamment des prestations de DJ, des feux d'artifice et une projection vidéo sur l'Arc de Triomphe autour «des mutations de la ville et des visages des Jeux», selon le service de presse de la Ville de Paris.
En Russie, les actions militaires du pays en Ukraine ont éclipsé les célébrations de fin d'année, les habituels feux d'artifice et concerts sur la place Rouge de Moscou ayant été annulés, comme l'année dernière.
Après le bombardement du centre de la ville frontalière russe de Belgorod qui a fait 24 morts samedi, certaines autorités locales russes ont également annulé leurs feux d'artifice habituels, y compris à Vladivostok. Des millions de personnes dans toute la Russie sont attendues pour écouter le discours du président russe Vladimir Poutine à l'occasion du Nouvel An.
Au Pakistan, pays à majorité musulmane, le gouvernement a interdit toutes les célébrations de la Saint-Sylvestre en signe de solidarité avec les Palestiniens.
Dans un message télévisé diffusé dans la nuit, le premier ministre intérimaire Anwaar-ul-Haq Kakar a exhorté les Pakistanais à «faire preuve de solidarité avec le peuple opprimé de Gaza» en commençant la nouvelle année dans la simplicité.