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Après plusieurs mois d'activités, d'octobre 2021 à mars 2022, la Section spécialisée en violence conjugale présente son premier bilan.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a organisé une séance d’information sur la Section spécialisée en violence conjugale (SSVC), déployée depuis octobre 2021.
Après plusieurs mois d'activités, d'octobre 2021 à mars 2022, la SSVC présente son premier bilan.
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La commandante de la SSVC, Anouk St-Onge, a tenu une conférence de presse en compagnie de Jenny Charest, directrice générale du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de Montréal, et Monica Dunn, coordonnatrice de la Table de concertation en violence conjugale de Montréal (TCVCM).
«On privilégie un accompagnement plus personnalisé pour les victimes de violence conjugale et on assure la surveillance de suspects à la suite de leur libération, soit par appel ou par le système correctionnel. On optimise le référencement des suspects vers les ressources appropriées. On considère que les agresseurs font partie de la solution. [...] On veut aussi que les victimes aillent chercher de l'aide dans le but de prévenir une récidive en violence conjugale», a expliqué la commandante.
Cette section spécialisée traite les plaintes de violence conjugale plus complexes d’enquêtes, qui nécessitent une attention particulière ou présentant un niveau de dangerosité élevé, incluant le risque d’homicide.
«C'est une équipe multidisciplinaire et c'est ce qui fait la différence. On travaille autant en prévention, en enquête et en concertation au sein de la même équipe», a ajouté Mme St-Onge en conférence de presse.
Le SPVM indique qu'il y aurait 130 dossiers traités depuis la création de cette section en 2021. Parmi ces cas, 111 victimes et 28 suspects ont été référés à des ressources. Seul un délinquant a été qualifié «à haut risque de récidive».
En 2021, le SPVM a enregistré un total de 5318 cas liés à de la violence conjugale, ce qui représente 23,7% de l’ensemble des cas de crimes contre la personne enregistrés sur le territoire, et 13,5 % des homicides s’étant produits à Montréal durant l’année, soit l’équivalent de 5 victimes sur un total de 37.
Plus de 77% des victimes sont des femmes et plus de 22 sont des hommes, rapporte le SPVM.
Il y a eu un total de 16 763 appels de service liés à la violence conjugale par le SPVM. Selon leurs chiffres, ces appels étaient à l'origine de querelles familiales (1 017), crimes contre la propriété (166) et bris de condition (771).