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L'homophobie et la transphobie peuvent réduire l'espérance de vie des personnes LGBTQ+
Il y a encore beaucoup de travail en la matière, comme en témoignent les commentaires que génèrent cette vidéo.
À l’approche de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai 2022, la Fondation Émergence prépare le déploiement d’une campagne de sensibilisation qui tentera d’éveiller la population aux impacts de ces comportements «sur l’espérance de vie des communautés LGBTQ+», a-t-il été annoncé mardi.
L’organisme à but non lucratif espère encourager le gouvernement à prendre action pour reconnaître les droits LGBTQ+.
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«Ce qu’on remarque, c’est que l’accumulation des différents types de violences peut réduire l’espérance de vie des personnes LGBTQ+ qui les subissent», a commenté Patrick Desmarais, président de la Fondation Émergence, dans un communiqué.
La Fondation Émergence tire cette conclusion à partir des statistiques suivantes, obtenues par l’entremise d’un sondage commandé à Léger :
- Ce sont 39 % des personnes LGBTQ+ canadiennes qui disent avoir été victimes de violence en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité ou de leur expression de genre;
- Les jeunes lesbiennes, gais et bisexuel(le)s sont quatre fois plus susceptibles de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuel(le)s;
- Les personnes LGBTQ+ sont trois fois plus à risque de subir des agressions sexuelles.
La Fondation Émergence avance également que 111 pays ne disposent d’aucune loi protégeant ces communautés contre toute forme de discrimination. «Seulement 11 pays interdisent les thérapies de conversion», dit-on.
Sur les thérapies de conversion: 25 % des adultes québécois en auraient fait l'objet
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— Fondation Émergence (@fondemergence) April 26, 2022
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La Fondation distribuera un communiqué pour bien expliquer les tenants et aboutissants de sa campagne québécoise de sensibilisation, dont le lancement aura lieu le 26 avril 2022.
La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie en est à sa 20e édition.
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Encore beaucoup de travail, comme en témoignent les commentaires générés par une vidéo
Des efforts de sensibilisation s’opèrent déjà en continu au Québec, comme en témoigne une publication TikTok de Rafaël Provost, directeur général du JAG, organisme LGBT+ en Montérégie.
Le contenu TikTok de Rafaël Provost avait reçu plus de 20 000 mentions «J’aime» au moment d’écrire ces lignes, mais une déclinaison de la vidéo publiée sur Facebook par un comédien a été attriquée de la déclaration suivante : «Ma génération me décourage.»
La publication du comédien avait été visionnée plus de 235 000 fois en date de mardi après-midi. Autant sur TikTok que sur Facebook, on dénombrait au moins des centaines de commentaires haineux.
Cette vidéo est devenue virale, mais peut-être pas entièrement pour les bonnes raisons, ce qui peut démontrer que l’effort doit continuer dans la province.