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Un nouveau traité avec le gouvernement fédéral a également été annoncé.
Les membres de la Nation métisse de la Colombie-Britannique ont voté pour quitter l'organisation nationale, le Ralliement national des Métis, avec effet immédiat.
Le vote a eu lieu virtuellement samedi lors de l'assemblée de gouvernance du groupe de la Colombie-Britannique.
Une déclaration de la Nation métisse de la Colombie-Britannique indique que la décision survient après «un examen et une délibération attentifs» de son conseil d'administration élu et des dirigeants communautaires, qui ont voté avec une «forte majorité» en faveur du départ du conseil national.
Le président Walter Mineault affirme que, malgré 40 ans de «bon travail», la structure de gouvernance du Ralliement national des Métis n'est plus équitable.
La déclaration indique que la structure actuelle confère au conseil national un «contrôle absolu», et que la décision en Colombie-Britannique intervient après «de nombreuses tentatives infructueuses» de changement.
La vice-présidente de la Nation métisse de la Colombie-Britannique, Melanie Allard, se dit consternée que les deux groupes n'aient pas pu trouver un moyen de continuer ensemble, mais l'organisation de la Colombie-Britannique doit directement défendre les priorités qui comptent pour les Métis de la province.
Samedi également, la Fédération des Métis du Manitoba a annoncé avoir signé un traité d'autonomie gouvernementale avec le gouvernement du Canada.
Le Traité concernant la reconnaissance et la mise en œuvre de l'autonomie gouvernementale des Métis de la rivière Rouge «reconnaîtra la Fédération des Métis du Manitoba comme le gouvernement des Métis de la rivière Rouge, ayant un droit inhérent à l'autonomie gouvernementale et des pouvoirs législatifs sur sa propre citoyenneté, ses élections et ses autres activités internes», peut-on lire dans le communiqué diffusé par la Fédération.
On ignore si ces deux événements sont liés entre eux.