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Il s'agit du premier long métrage écrit et réalisé par Meryam Joobeur.
La cinéaste montréalaise Meryam Joobeur a remporté le prix du meilleur film canadien au Festival international du film de Windsor pour son œuvre «Là d’où l’on vient».
Cette récompense est assortie d’une bourse de 25 000 $.
Il s'agit du premier long métrage écrit et réalisé par Meryam Joobeur, qui avait connu un grand succès avec son court-métrage «Brotherhood» en 2018.
«Là d’où l’on vient», une coproduction franco-canado-tunisienne, raconte l'histoire d'Aïcha, une mère de famille du nord de la Tunisie bouleversée par le départ de deux de ses fils, partis faire la guerre.
Le film, qui met en vedette Salha Nasraoui, Mohamed Grayaâ et Malek Mechergui, traite de l'impact de l'extrémisme islamique sur la famille.
Le jury a salué l'audace et le style du film, qui raconte une histoire «à travers des couches d'images poétiques qui culminent avec un impact viscéral».
«Nous sommes très enthousiastes pour Meryam. Sa narration magistrale et son imagerie évocatrice laissent le public ému et inspiré par son exploration intrépide de l'amour, de la perte et de la rédemption», a déclaré Vincent Georgie, directeur général et programmateur en chef du WIFF, par voie de communiqué.
L’an dernier, une autre Québécoise, Ariane Louis-Seize, avait été récompensée pour son film «Vampire humaniste cherche suicidaire consentant».
Pour son court-métrage «Brotherhood», Meryam Joobeur avait été nommée aux Oscars et avait gagné 75 prix internationaux. Elle a notamment reçu le prix du meilleur court ou moyen métrage au gala Québec Cinéma en 2019.
La femme d'origine tunisienne a grandi aux États-Unis. Elle vit à Montréal depuis plusieurs années, après avoir fait des études à l'Université Concordia.