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Les données qui seront recueillies par le télescope pourraient révolutionner notre compréhension de l’Univers.
L’alignement des miroirs du télescope spatial James Webb est complété et les travaux peuvent commencer.
Les scientifiques chargés du projet ont procédé à plusieurs examens afin de déterminer la netteté des images captées par le télescope.
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«Le télescope fonctionne encore mieux qu’on l’avait anticipé. Les images qu’on a capturées sont les images infrarouges les plus claires jamais produites par un télescope spatial», a expliqué le scientifique chargé du projet d’observation Webb au Centre spatial Goddard de la NASA, Michael McElwain.
Webb’s image, taken by its MIRI instrument, features light from “polycyclic aromatic hydrocarbons." These molecules of carbon & hydrogen help us better understand the gas that exists between stars. Get ready for Webb to #UnfoldTheUniverse in unprecedented detail this summer! pic.twitter.com/J1ttC6AZI8
— NASA Webb Telescope (@NASAWebb) May 9, 2022
Une dernière série de préparatifs est commencée et permettra d’assurer l’efficacité de Webb en vue des programmes d’observation prévus cet été.
Le télescope spatial James Webb a été lancé dans l’espace le 25 décembre 2021 et a atteint sa destination en orbite autour de la Terre à 1 500 000 kilomètres de la planète bleue. Sa mission principale est d’observer l’Univers primordial, des étoiles lointaines et l’atmosphère d’exoplanètes et d’étudier l’évolution des galaxies.
Lancement du télescope James Webb, le 25 décembre 2021. Crédit photo: NASA
En d’autres mots, Webb permettra aux scientifiques d’étudier l’ensemble de l’histoire cosmique à la suite du Big Bang. Les données qui seront recueillies par le télescope pourraient révolutionner notre compréhension de l’Univers.
«Il s’agit d’une étape grandiose pour l’humanité. Ce télescope a la capacité d’observer le premier faisceau lumineux de l’Univers», a rapporté M. McElwain.
Le télescope spatial James Webb est l’observatoire le plus complexe, puissant et important de la prochaine décennie pour les astronomes de partout sur la planète. Il est le fruit de la collaboration entre la NASA, l’Agence spatiale européenne et l’Agence spatiale canadienne (ASC). D’ailleurs, les Canadiens sont parmi les premiers à utiliser l’instrument.