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«C’est un acte de vandalisme», a lancé le secrétaire de presse du Kremlin, Dmitry Peskov.
La militante, qui a interrompu un bulletin de nouvelles en direct en brandissant une pancarte contre la propagande russe au sujet de l'invasion en Ukraine a écopé d’une amende de 30 000 roubles, soit environ 390 dollars canadiens, et a été libérée, mardi.
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Le Kremlin a dénoncé l’acte de Marina Ovsyannikova en la reconnaissant coupable «d’infraction administrative».
Selon Reuters, l’employée du réseau pro-Kremlin Channel One pourrait tout de même faire face à d’autres accusations pénales lors des prochains jours. Son avocat n’aurait toujours pas été rejoint à la suite de cette décision.
«C’est un acte de vandalisme», a tout simplement lancé le secrétaire de presse du Kremlin, Dmitry Peskov.
Mme Ovsyannikova a été aperçue lors du bulletin du lundi soir, derrière la lectrice de nouvelles de Channel One, affichant une pancarte dénonçant l’invasion russe en Ukraine et la guerre.
Elle a également crié des slogans, condamnant «l’opération militaire» de la Russie, annoncée par le président Vladimir Poutine le 24 février dernier.
«Mettez fin à la guerre. Ne croyez pas à cette propagande. Ils sont en train de vous mentir», pouvait-on lire sur la pancarte de l’employée.
Ovsyannikova avait précédemment révélé aux journalistes qu’elle avait été questionnée pendant «plus de 14 heures» et ne pouvait pas parler à ses proches. Aucune aide ne lui avait été fournie.
La Russie a adopté, au début du mois de mars, une loi interdisant la diffusion de «fausses nouvelles» au sujet de la guerre en Ukraine. Quiconque diffuse des informations qui vont à l'encontre de la version officielle de Moscou s'expose ainsi à une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison.
La nouvelle législation avait poussé plusieurs médias étrangers, dont Radio-Canada, à retirer leurs équipes du pays, pour éviter de mettre leurs journalistes en danger.