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La majorité des Canadiens n’ont pas l’intention de cotiser à leur REER cette année, avance une étude réalisée par l'entreprise en service financier Edward Jones.
La majorité des Canadiens n’ont pas l’intention de cotiser à leur REER cette année, avance une étude réalisée par l'entreprise en service financier Edward Jones.
La recherche a révélé que 33 % des Canadiens prévoient cotiser à leur REER (Régime enregistré d'épargne-retraite) cette année, ce qui est comparable aux résultats de l'an dernier. Le nombre de Canadiens prévoyant cotiser le montant maximal est également demeuré inchangé à 10 %.
La hausse de l’inflation, l’augmentation du coût de la vie et la pandémie pourraient avoir une incidence sur la capacité des Canadiens à contribuer à leurs REER, souligne-t-on dans un communiqué.
Parmi les 52 % de ceux qui n'ont pas cotisé à leur REER cette année, 55 % ont dit qu'ils n'en avaient pas les moyens, ce qui représente une augmentation de 11 % par rapport à l'an dernier.
Au total, près du tiers (29 %) des Canadiens n'ont pas du tout les moyens d'investir leur argent, tandis qu'un quart (25 %) considèrent le remboursement de leurs dettes comme une priorité financière clé.
Les 45 % restants de ceux qui ne cotisent pas à leur REER cette année optent pour d'autres types de comptes ou d'occasions de placement. Outre les cotisations à un REER, les Canadiens accordent la priorité aux cotisations au CELI (49 %), investissent dans des comptes de placement non enregistrés (17 %) et achètent des biens immobiliers (8 %).
La date limite pour contribuer au REER est le 1er mars 2022, et les Canadiens pourraient être admissibles à cotiser jusqu’à 18 % de leur revenu gagné de l’année précédente, jusqu’à un maximum de 27 230 $.
Les Canadiens âgés de 18 à 34 ans sont les plus susceptibles de cotiser à leur REER (42 %) et les plus susceptibles de cotiser le montant maximal (16 %). Le pourcentage total de cotisants de cette tranche d’âge a augmenté de 7 % d’une année à l’autre. Cependant, ce groupe d’âge était également 13 % plus susceptible d’être d’accord que la COVID-19 a eu un impact négatif sur sa capacité à épargner pour la retraite (57 %) et était 8 % plus susceptible d’avoir changé ses priorités financières à la suite de la pandémie (39 %).