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La journaliste de Radio-Canada Martine Biron sera candidate pour la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de Chute-de-la-Chaudière, a confirmé une source à Noovo Info mercredi.
La journaliste de Radio-Canada Martine Biron sera candidate pour la Coalition avenir Québec (CAQ) dans la circonscription de Chute-de-la-Chaudière, a confirmé une source à Noovo Info mercredi.
Voyez l'analyse de Karl Bélanger, président de Traxxion Stratégies et ex-stratège du NPD
La CAQ devrait en faire l'annonce officielle sous peu.
Mme Biron était auparavant analyste politique à la colline Parlementaire à Québec.
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Le député caquiste Marc Picard représentait auparavant la CAQ dans la circonscription de Chute-de-la-Chaudière, mais a annoncé son départ de la vie politique plus tôt dans la journée mercredi.
M. Picard aura représenté les citoyens de cette circonscription de la Rive-Sud de Québec pendant 19 ans. Son départ entrouvre la porte aux conservateurs, qui n'ont jamais caché leurs ambitions pour la région de Québec.
Dans un communiqué publié mercredi, Marc Picard, qui était également premier vice-président de l'Assemblée nationale, a déclaré avoir pris conscience cet été de l'importance d'être présent aux côtés de sa conjointe.
«C'est avec un pincement au cœur que cette décision a été prise. Toutefois, j'accueille la fin de ce parcours avec sérénité, car je réalise le passage du temps, et que prendre soin de ma conjointe est ma priorité», a-t-il déclaré.
Âgé de 67 ans, M. Picard a été élu pour la première fois en 2003 sous la bannière de l'Action démocratique du Québec. Il a siégé comme indépendant de 2009 à 2012, année où il s'est joint à la Coalition avenir Québec.
D'autres figures médiatiques ont récemment choisi de se joindre à la CAQ, dont Bernard Drainville (Lévis), Caroline St-Hilaire (Sherbrooke), Kariane Bourassa (Charlevoix--Côte-de-Beaupré) et Pascal Déry (Repentigny).
À ce sujet, Karl Bélanger, président de Traxxion Stratégies et ex-stratège du NPD, estime que la décision de plusieurs journalistes ou travailleurs de l’information de se joindre au parti de François Legault est un prolongement professionnel cohérent. «Les médias d'information sont en crise depuis plusieurs années ce qui peut mener certains journalistes à réorienter leur carrière. Lorsqu'on est déjà dans l'oeil du public, de continuer sa carrière dans la politique devient une suite logique», a expliqué l'expert lors d'une entrevue au bulletin le Fil 22H.
M. Beaulieu affirme également que les talents de communicateur des journalistes font d’eux des candidats attrayants pour les partis politiques. «C'est beaucoup plus facile de faire élire une personne dont on a déjà entendu parler qu'un illustre inconnu», ajoute-t-il. «Pour un parti, c'est très payant» d'avoir un candidat(e) connu(e) sur le terrain.
Avec les informations de la Presse canadienne.