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C'est la modification des horaires qui avait poussé les 250 travailleurs à déclencher la grève, le 29 juin, alors que la question salariale n'avait même pas été abordée.
La grève se poursuit à l'usine d'Agropur de Granby, malgré l'offre du syndicat de mettre fin à sa grève à certaines conditions. Et les négociations continuent mercredi.
Vendredi dernier, le syndicat de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) s'était dit prêt à mettre fin à sa grève illimitée, à condition que l'employeur renonce à son intention de modifier les horaires de travail à son usine de Granby.
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C'est cette question de la modification des horaires qui avait poussé les 250 travailleurs à déclencher la grève, le 29 juin, alors que la question salariale n'avait même pas été abordée. Le syndicat CSD soutient que l'employeur veut allonger les journées de travail de huit heures jusqu'à 12 et qu'il veut également faire commencer les journées de travail à des heures différentes selon le jour de la semaine.
L'employeur n'a pas voulu confirmer ces affirmations précisément, mais il a admis qu'il avait besoin de plus de «flexibilité» de la part des travailleurs pour s'ajuster aux besoins parfois changeants en matière de disponibilité du lait.
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Le syndicat posait aussi comme condition que l'assemblée générale de ses membres approuve le tout, afin que les négociations puissent se poursuivre sans débrayage.
Depuis vendredi, le syndicat attendait une réponse de l'employeur
à son offre conditionnelle. Une rencontre a eu lieu mardi et la direction d'Agropur a affirmé avoir alors "déposé une proposition au syndicat". Ni la partie patronale ni la partie syndicale n'ont voulu en préciser la teneur.
Les discussions se poursuivent encore mercredi et la grève continue, a confirmé le syndicat.
Ce conflit de travail a surtout fait parler de lui à cause du gaspillage alimentaire qu'il a causé. Au début de la grève, des centaines de milliers de litres de lait avaient dû être jetés, faute de pouvoir l'utiliser à temps ou de trouver d'autres débouchés vers d'autres usines. La situation a été régularisée depuis.