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Le laboratoire clandestin fabriquait des quantités massives d’une drogue extrêmement dangereuse.
La GRC a procédé jeudi, à Drummondville, au démantèlement d’un laboratoire clandestin qui fabriquait des quantités massives d’une drogue extrêmement dangereuse.
Les policiers fédéraux ont découvert en cours d’enquête que les comprimés fabriqués par ce laboratoire contenaient de la protonitazèpyne, un opioïde de synthèse environ 25 fois plus puissant que le fentanyl, dont les ravages ne cessent de défrayer la manchette.
En procédant au démantèlement du laboratoire, situé dans une résidence privée, les policiers ont saisi plusieurs centaines de milliers de comprimés contrefaits. Bien que les analyses restent à faire, les enquêteurs présument que ces comprimés contenaient de la protonitazèpyne.
Ils ont également saisi d'importantes quantités de produits chimiques utilisés pour la fabrication de comprimés, une presse à comprimés ainsi que du matériel sophistiqué permettant une production à grande échelle.
Trois autres résidences situées à Sherbrooke et Dixville ont également fait l'objet de perquisitions dans le cadre de l'opération.
L'enquête de l'Unité mixte sur le crime organisé de la GRC, entamée en mai 2024, a mené à l'arrestation de quatre individus qui ont été rencontrés par les enquêteurs et ensuite relâchés en attendant la suite des procédures. Ils s’exposent notamment à des accusations de production et de possession de substances contrôlées en vue d'en faire le trafic.
Les comprimés découverts par les agents durant l’enquête imitaient l'apparence de comprimés légitimes d'oxycodone, de couleur bleue et portant l'écriture M/30. Une analyse plus approfondie a toutefois démontré que, contrairement au médicament original, les comprimés contrefaits contenaient plutôt de la protonitazèpyne. Il s'agit d'un dépresseur du système nerveux central appartenant à la famille des benzodiazépines.
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