Début du contenu principal.
La GRC exploitera l'imagerie hyperspectrale aérienne et satellitaire pour repérer des endroits où des restes de personnes disparues pourraient avoir été enterrés partiellement, à peu de profondeur, ou avoir été laissés.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) s'apprête à exploiter l'imagerie hyperspectrale aérienne et satellitaire pour repérer des endroits où des restes de personnes disparues pourraient avoir été enterrés partiellement, à peu de profondeur, ou avoir été laissés.
Lors du lancement du projet pilote lundi prochain, en Colombie-Britannique, ce sera la première fois que la GRC utilisera cette technologie de pointe pour tenter de localiser des restes humains.
Le Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés (CNPDRN) de la police fédérale recueillera et traitera de l'information provenant de l'ensemble du spectre électromagnétique du rayonnement solaire réfléchi, donc au-delà de ce qui est visible à l'œil humain.
À lire également :
Les résultats d'essais contrôlés menés en partenariat avec le Conseil national de recherches Canada montrent que l'imagerie hyperspectrale pourrait permettre de mieux déceler les indices de la présence de corps en décomposition et de tombes peu profondes à partir de l'effet sur la végétation, la composition du sol et autres, par contraste avec l'environnement immédiat.
Chaque année au Canada, quelque 62 000 personnes sont portées disparues et 40 restes humains non identifiés sont découverts. Il y a actuellement un peu plus de 8000 dossiers ouverts de personnes disparues et 760 dossiers ouverts de restes non identifiés dans la base de données du CNPDRN.