Début du contenu principal.
La Fédération du personnel de l'enseignement privé (FPEP-CSQ) demande au ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, de mettre fin au déploiement de l’enseignement à distance.
La Fédération du personnel de l'enseignement privé (FPEP-CSQ) demande au ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, de mettre fin au déploiement de l’enseignement à distance.
«Notre vœu le plus cher en éducation, pour l’année 2023, c’est que le ministre de l’Éducation prenne la pleine mesure des conséquences néfastes de l’enseignement à distance sur le cheminement pédagogique des élèves et mette fin sans tarder à son déploiement», peut-on lire dans un communiqué envoyé par la fédération, mercredi.
Selon la FPEP-CSQ, le personnel enseignant est le plus au fait des besoins des élèves. Elle demande donc au ministère de l’Éducation d’écouter ses revendications.
À lire également : Enseignement à distance: de nombreux ratés lors de la pandémie, selon la VG
D’après l’organisation, l’ex-ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, est demeuré «sourd» à ses demandes concernant le dossier et demande donc plus d’ouverture de la part de M. Drainville. «Nous faisons le vœu que son successeur manifeste un plus grand intérêt et agisse pour mettre fin aux dommages qui s’étendent dans les milieux et qui sèment beaucoup d’inquiétude chez l’ensemble du personnel en éducation», indique-t-elle.
La FPEP-CSQ fait allusion à une étude qu’elle a rendue publique plus tôt cette année et qui mentionnait que l’enseignement à distance est «nuisible à la fois au développement de l’élève et à la capacité d’intervention de la personne enseignante». Au début du mois de décembre, la Vérificatrice générale du Québec avait également un dur bilan de l’enseignement à distance pendant la pandémie dans le deuxième tome de son rapport annuel.
La Fédération du personnel de l'enseignement privé représente plus de 3500 membres du personnel enseignant, professionnel et de soutien répartis dans 10 régions du Québec.