Début du contenu principal.
C'est ce que croient certains candidats dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue
Le dossier de la qualité de l'air pourrait être un simple enjeu en trame de fond lors de cette campagne électorale.
Du moins, c'est ce que croit la majorité des candidats qui se présentent dans la circonscription de Rouyn-Noranda-Témiscamingue.
Actuellement, la Fonderie Horne, une propriété de Glencore, a l'autorisation d'émettre de l'arsenic dans l'air jusqu'à 33 fois la norme provinciale fixée à trois nanogrammes par mètre cube.
Le gouvernement a proposé à l'entreprise de réduire de 100 à 15 nanogrammes les émissions d'ici 2025, ce qui contrarie de nombreux citoyens et groupes.
On écoute ce qu'on a dire la députée solidaire sortante, Émilise Lessard, Therrien, et le candidat péquiste, Jean-François Vachon.
«La qualité de l'air va vraiment être en trame de fond de la campagne électorale. C'est un dossier qui a fait les manchettes tous les jours de l'été. C'est un dossier qui est extrêmement important pour moi. Après, on va décliner chacun de ces grands axes avec des propositions concrètes et des thèmes plus précis.», explique Émilise Lessard-Therrien.
«On ne peut pas juste se concentrer sur une chose parce qu'après, oui on va régler la Fonderie, mais on va toujours avoir la pénurie de la main-d'oeuvre. Ce n'est pas mieux. C'est un des gros enjeux, mais il y a d'autres enjeux sur lesquels il faut aussi se positionner.», assure Jean-François Vachon.
Le candidat conservateur, Robert Daigle, abonde dans le même sens que ces opposants.
«Quand on regarde ce qu'il se passe, il y a tellement d'enjeux en ce moment. Il y a l'inflation avec le panier d'épicerie qui monte. C'est sûr que ça va rester un dossier chaud. Reste que je crois que la santé publique et Glencore ont poussé ça dans le bon sens. Ça va quand même revenir sur la table. Ça va faire l'objet de débats.», estime Robert Daigle.
Pour sa part, le caquiste Daniel Bernard parle d'un enjeu incontournable.
«Ma position, c'est de servir de rassembleur pour les gens de Rouyn-Noranda. Pour y avoir habité moi-même, je connais très bien la situation. Malheureusement, le dossier est rendu à une étape où il y a de la division dans notre communauté. Mon rôle, à partir de maintenant, c'est un rôle constructif. Je vais prôner la collaboration et la confiance avec les gens pour que tout le monde, on trouve une conclusion à ce dossier.», signale Daniel Bernard.