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Glencore voulait obtenir une copie de l'étude de biosurveillance menée en 2018
L'entreprise Glencore, propriétaire de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda, s'est heurtée à un échec devant le tribunal.
Glencore souhaitait obtenir, grâce à une demande d'accès à l'information, une copie des données de l'étude de biosurveillance réalisée par la Direction de santé publique (DSPU) de l'Abitibi-Témiscamingue en 2018.
Le document démontre que les enfants vivant dans le quartier voisin de la Fonderie Horne sont 3,7 fois plus exposés aux émissions d'arsenic de l'usine qu'une population témoin basée à Amos.
La DSPU a refusé de divulguer son étude, expliquant qu'elle comprend des renseignements personnels confidentiels.
Le tribunal a finalement tranché en faveur de la DSPU, évoquant la même raison que l'organisation pour rejeter la demande de révision, en vertu des articles 131 et 132 de la Loi sur la santé publique.
La Fonderie Horne avait pourtant exprimé le souhait d'avoir les données brutes des participants de l'étude en caviardant les informations permettant de les identifier.