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Pour éviter de devoir diffuser les intrants contaminés qu'elle reçoit en provenance de ses fournisseurs
La Fonderie Horne, usine polluante à Rouyn-Noranda, fait appel d'une décision récente du tribunal. Le mois dernier, un citoyen de l'Abitibi-Témiscamingue a eu gain de cause devant la Commission d'accès à l'information (CAI).
La juge Martine Riendeau a tranché en faveur de Marc Nantel, ordonnant à Glencore la transmission des informations portant sur les intrants contaminés par des métaux lourds qui sont livrés à la Fonderie Horne.
L'usine rouynorandienne fait les manchettes pour les mauvaises raisons, alors que l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a documenté l'effet de ses émissions polluantes d'arsenic.
Si la Fonderie Horne ne parvient pas à diminuer ses émissions, entre un et 14 citoyens de Rouyn-Noranda développeraient un cancer, sur une période de 70 ans.
L'entreprise a déjà annoncé un plan majeur de 500 M$ sur cinq ans dans l'espoir de réduire de 100 à 15 nanogrammes par mètre cube ses émissions d'arsenic.
Un seuil fixé à 15 nanogrammes protégerait les femmes enceintes, les enfants à naître ainsi que les tout-petits contre des effets adverses à la santé, estime l'INSPQ.