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Leur entente collective vient à échéance en mars
Le gouvernement Legault et les secteurs publics et parapublics négocient le renouvellement de leur entente collective.
Au grand désarroi des professionnelles en soins de l'Abitibi-Témiscamingue, Québec offre une hausse salariale de 9% sur cinq ans.
Rapidement cette proposition a été rejetée. Les syndicats demandent plutôt une augmentation de 12% sur trois ans, en plus d'une protection du pouvoir d'achat et d'une mise à niveau pour combler l'inflation.
L'actuelle proposition n'aiderait en rien pour diminuer la charge de travail et le recours au personnel des agences, se désole la FIQ.
«On a des demandes spécifiques à l'Abitibi-Témiscamingue. On revient à la charge avec une demande de disparité régionale pour permettre aux gens de déménager plus facilement en région. On veut qu'ils aient un montant forfaitaire aussi pour le fait de vivre en région éloignée. Pour nous, c'est une demande fondamentale, tout comme mettre fin au temps supplémentaire obligatoire.»
- Jean-Sébastien Blais, président régional de la FIQ-SISSAT
L'actuel contrat de travail arrive à échéance en mars.