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La fin des activités de la compagnie est un coup dur pour la communauté.
La fermeture sans préavis, jeudi 6 juin dernier, de l'entreprise Saladexpress à Saint-Rémi est un choc dans la communauté des Jardins-de-Napierville.
La fin des activités de l'entreprise de transformation de salades et légumes précoupés a coûté l'emploi à 135 personnes, dont plusieurs qui résident dans la région. Sans compter que des travailleurs saisonniers temporaires se retrouvent, aussi, à la rue.
C'est, aussi, une importante tuile pour les producteurs maraîchers dont un bon nombre étaient fournisseurs pour la compagnie.
À l'hôtel de ville de Saint-Rémi ce fut aussi la consternation. La mairesse Sylvie Gagnon-Breton n'a jamais vu venir la nouvelle.
«Non, pas du tout, et même j’avais parlé au directeur de l’usine, dans la dernière semaine, parce qu’il voulait avoir plus d’informations sur le développement de la Ville. Donc, oui ce fut une surprise et, honnêtement, je crois que pour lui (directeur de l’usine) aussi. C’est vraiment un coup dur pour notre vitalité économique.»
- Sylvie Gagnon-Breton, mairesse de la Ville de Saint-Rémi
La députée de la circonscription, Christine Fréchette, a aussi réagi à cette fermeture. L’élue de Sanguinet et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration nous a fait savoir « qu’il toujours difficile de perdre une entreprise bien établie dans la région comme Saladexpress. J’ai une pensée particulière pour les travailleurs et leurs familles touchées par cette fermeture. Ma collègue et ministre de l’Emploi a demandé qu’un comité d’aide au reclassement soit rapidement mis sur pied pour aider les travailleurs à se replacer. Mon équipe et moi continuons de suivre la situation de près.»
Quant au Fonds de solidarité FTQ, actionnaire minoritaire de la compagnie, le conseiller principal aux relations de presse, Patrick McQuilken, a indiqué à Noovo Info que le Fonds avait été avisé « une fois la décision prise de cesser les opérations de l’entreprise.»
Quant à la possibilité de relancer Saladexpress via un nouveau propriétaire, le porte-parole du Fonds soutient « que si un repreneur potentiel nous présentait un plan d’affaires, il serait analysé en tenant compte de la mission du Fonds en matière de développement économique et de sauvegarde d’emplois, de même que de l’intérêt de nos plus de 769 000 actionnaires.»