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Il semblerait qu’il y ait encore plus à découvrir au sujet de «la fausse vraie avocate pref du Québec».
Il semblerait qu’il y ait encore plus à découvrir au sujet de «la fausse vraie avocate pref du Québec».
Le Barreau du Québec a récemment confirmé avoir ouvert une enquête au sujet d’une femme nommée Megan Lalonde pour exercice illégal de la profession d’avocat après avoir reçu plusieurs plaintes.
Le Barreau refuse toutefois de dire si l’enquête au sujet de Mme Lalonde concerne bel et bien des publications de «la fausse vraie avocate pref du Québec», également connue sous les comptes @meg_lalo sur Instagram et @megoune sur TikTok.
Cependant, une certaine Megan Lalonde — ainsi que son locataire Tommy Phaneuf — s’est retrouvée à trois reprises devant le Tribunal administratif du logement (TAL) en 2023 contre le même propriétaire.
Après avoir écouté l’enregistrement d’une entrevue téléphonique que Noovo Info a effectué avec «la fausse vraie avocate», le propriétaire, qui désire ne pas être nommé, a confirmé qu’il s’agissait de son ancienne locataire, Megan Lalonde.
«C’était une arnaqueuse de première», a-t-il ajouté.
Elle avait prétendu étudier en médecine et avait été forcée d’abandonner en raison d’un cancer, raconte-t-il.
Elle serait la mère d’au moins un enfant, à Drummondville.
Dans la première affaire devant le TAL, le 20 février 2023, le propriétaire demandait la résiliation du bail et l’expulsion des locataires — Megan Lalonde et Tommy Phaneuf — ainsi que le recouvrement du loyer.
Les locataires ont été notifiés, mais ne sont pas présentés à l'audience. La preuve a démontré que les locataires devaient 2280$ en loyer. Le TAL a donné raison au propriétaire.
Quelques mois plus tard, en avril 2023, Mme Lalonde et M. Phaneuf ont demandé la rétraction de la décision précédente. Ils ont argumenté qu’ils étaient présents au palais de justice, mais n’arrivaient pas à trouver la salle d’audience, en vain.
Les locataires ont encore une fois demandé la rétractation de la décision précédente, en juin 2023. Ils ont également affirmé avoir payé en argent comptant les sommes dues au locateur, chose que le propriétaire a niée.
Le TAL a finalement maintenu les décisions précédentes en faveur du propriétaire.
Avec des informations d’Émilie Clavel et d’Évelyne Alix-Fontaine, Noovo Info.