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Alors que c'est le premier anniversaire de l'arrivée du «convoi de la liberté», M. Trudeau affirme que les gens ont le droit de manifester, tandis que la police d'Ottawa a juré qu'elle ne voulait pas que les événements de l'an dernier se répètent.
Alors qu'Ottawa marque le premier anniversaire de l'arrivée du «convoi de la liberté» dans la capitale nationale, le premier ministre Justin Trudeau dit qu'il comprend la colère et les inquiétudes des manifestants.
Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le Parlement samedi pour marquer l'anniversaire alors que les membres du Parti libéral assistaient à la retraite de leur caucus pour discuter de leurs priorités à venir pour la reprise de la Chambre des communes lundi.
«Nous pouvons le sentir, à quel point les temps sont durs en ce moment. Nous avons un ralentissement économique mondial, combiné à l'inflation, combiné à des taux d'intérêt plus élevés, a déclaré M. Trudeau samedi avant de rencontrer les députés libéraux. De nombreuses personnes ressentent beaucoup de pression.»
Le premier ministre a dit s'attendre à un ralentissement économique mondial qui devrait durer de six à douze mois, mais il a assuré que son gouvernement libéral fournirait des soutiens plus ciblés sans accentuer l'inflation.
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Il a fait valoir que les libéraux et les néo-démocrates veulent la même chose en vue de la prochaine séance, comme l'élargissement de la couverture des soins dentaires.
D'autres priorités communes dans le cadre de leur accord de confiance et d'approvisionnement comprennent une loi sur l'assurance-médicaments cette année et la présentation d'un projet de loi dite de `transition juste' pour aider à créer une économie verte qui intègre des protections pour les travailleurs de l'énergie.
Le ministre de l'Industrie, François-Philippe Champagne, a déclaré qu'en matière de création d'emplois dans le secteur de l'énergie verte, l'année dernière n'était qu'une entrée et cette année sera le plat principal. Il a notamment vanté les récents investissements industriels en Ontario.
L'année dernière, M. Champagne a annoncé que son gouvernement accorderait 259 millions $ à la compagnie General Motors du Canada à Oshawa, en Ontario, pour faire progresser la fabrication de véhicules électriques. Le gouvernement affirme que cet investissement créera des milliers d'emplois.
M. Trudeau a mentionné qu'une partie de l'accord de son gouvernement avec les néo-démocrates, qui a été signé en mars dernier, porte sur la création de bons emplois pour l'avenir.
«Le Canada est bien positionné pour les années à venir, et nous devons nous ressaisir comme les Canadiens le font en ces temps difficiles, a déclaré M. Trudeau. C'est ce que j'ai hâte de faire au Parlement, et franchement, c'est ce que je sais que les Canadiens feront. Dans les moments difficiles, nous nous unissons. Nous ne baissons pas les bras et ne disons pas que tout est brisé.»
M. Trudeau faisait référence au chef conservateur Pierre Poilievre qui a déclaré que «tout semble brisé» au Canada lorsqu'il s'est adressé à son caucus vendredi.
L'économie canadienne fait face à une année «turbulente», mais le gouvernement fédéral a encore une certaine marge de manœuvre pour les grandes priorités comme un nouvel accord sur les soins de santé avec les provinces, a indiqué plus tôt cette semaine le ministre associé des Finances, Randy Boissonnault, lors de la retraite du cabinet libéral à Hamilton.
Le 7 février, Justin Trudeau doit rencontrer les premiers ministres du Canada pour discuter d'un financement supplémentaire des soins de santé, mais le montant n'est toujours pas déterminé.
«Nous le saurons dans environ huit ou neuf jours», a dit samedi le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, ce qui marquait le dernier jour de la retraite du caucus libéral.