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Alors que les cas de COVID-19 commencent à baisser, la grippe et la rougeole font toutefois un retour en force.
L’administratrice en chef de la santé publique au Canada, Theresa Tam, et l’administrateur adjoint, Howard Njoo, ont affirmé dans un point de presse vendredi que bien que la COVID-19 circule encore au pays, il était possible d’observer une baisse de la transmission dans de nombreuses régions.
La Dre Tam et le Dr Njoo ont toutefois souligné que la rougeole et la grippe faisaient un retour en force. Alors que le Canada a signalé une augmentation de l’activité grippale au cours des dernières semaines, l’OMS a quant à elle signalé une augmentation de 79% des cas de rougeole dans le monde au cours des deux premiers mois de l’année comparativement à l’an dernier. Pour ces deux maladies, il est suggéré de demeurer à jour avec la vaccination.
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Le nombre d’hospitalisations dues à la COVID-19 dans plusieurs régions demeure également élevé, mais commence à diminuer. Le réseau de la santé a toutefois été ébranlé par les dernières vagues et l’absentéisme chez ses travailleurs. La santé publique fédérale recommande donc de demeurer attentif à l’évolution de la COVID-19 dans sa région, de rester à la maison en cas de symptômes et de demeurer à jour avec les doses de vaccin recommandées . Il est d'ailleurs recommandé d’aller chercher sa troisième dose même si on a contracté la COVID-19 dans les trois mois précédents.
Le Dr Njoo a estimé qu'on avait dépassé le pic de la sixième vague dans plusieurs régions du Canada.
«Avec la prédominance du sous-variant BA.2 d’Omicron et la poursuite de la transmission du virus, le chemin à parcourir risque d’être parsemé d’embûches. Toutefois, avec les températures plus clémentes à venir, on peut espérer que tout en restant prudents, on pourra profiter d’une faible période d’activité et de temps pour récupérer», a soutenu la Dre Tam.
L’Agence de la santé publique du Canada a aussi annoncé avoir lancé un tableau de bord en ligne afin de communiquer les tendances relatives aux eaux usées dans différentes villes du pays. «À l’avenir, ces données seront de plus en plus utiles pour communiquer les signaux comme la présence nouvelle ou croissante du virus», a précisé la Dre Tam.