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L’APCHQ prévoit qu’il y aura 44 000 mises en chantier en 2024 et 50 000 mises en chantier en 2025. Malgré ces hausses respectives de 13% et 14%, il n’y aura pas assez de nouvelles habitations pour combler la demande.
La construction d’habitations sera insuffisante pour combler les besoins au cours des deux prochaines années, selon des prévisions de l’Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ).
L’APCHQ prévoit qu’il y aura 44 000 mises en chantier en 2024 et 50 000 mises en chantier en 2025. Malgré ces hausses respectives de 13% et 14%, il n’y aura pas assez de nouvelles habitations pour combler la demande.
«Après avoir connu, en 2023, la deuxième baisse la plus prononcée des mises en chantier depuis que la SCHL recense ces données, la faible reprise anticipée de la construction résidentielle en 2024-2025 sera nettement insuffisante pour répondre à la hausse de la demande», souligne Paul Cardinal, directeur du service économique à l’APCHQ, dans un communiqué.
L’association estime qu’environ sept constructions sur dix, dans les centres urbains, se feront dans le segment du logement locatif.
Pour rendre le marché abordable, l’APCHQ estime qu’il faudrait tripler les mises en chantier jusqu’en 2030.
Après des dépenses de rénovations record de 20,8 milliards $ en 2022 au Québec, les estimations préliminaires pointent vers un déclin de 23 % en 2023. L’APCHQ s’attend à une reprise en 2024 et 2025 grâce à des taux d’intérêt plus bas.