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La Commission sur l'état d'urgence devrait commencer la journée avec un groupe d'experts en politique sur la mésinformation, la désinformation et le rôle des médias sociaux.
Des experts en cybersécurité ont suggéré au juge Paul Rouleau, mardi, qu'il devrait considérer les médias sociaux comme le «système nerveux central» de toute la manifestation du «convoi de la liberté» à Ottawa l'hiver dernier.
La Commission sur l'état d'urgence, présidée par le juge Rouleau, se penche mardi matin sur le rôle de la désinformation en ligne.
La commission doit déterminer si le gouvernement fédéral était justifié de recourir à la Loi sur les mesures d'urgence, en février, pour déloger les manifestants qui avaient envahi le centre-ville d'Ottawa et interrompu le commerce à certains passages frontaliers.
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La commission a commencé la journée avec un groupe d'experts sur la mésinformation, la désinformation et le rôle des médias sociaux.
Dax D'Orazio, politologue à l'Université Queen's, a ainsi soutenu mardi matin que les médias sociaux avaient imprégné presque tous les aspects de ce mouvement -- de la collecte de fonds et de l'organisation initiale jusqu'à la recension des événements et au contournement des médias traditionnels.
Un autre groupe d'experts, sur la circulation des biens et services essentiels, les infrastructures critiques et les corridors commerciaux, devrait participer à une table ronde avec le juge Rouleau mardi après-midi.
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Après la «phase factuelle» de ses travaux, pendant six semaines d'audiences publiques, la commission Rouleau entame cette semaine la «phase politique», avec des tables rondes d'experts pour étayer son analyse. Lundi, le juge Rouleau a notamment entendu des juristes sur les droits et libertés, notamment les limites au droit à la «réunion pacifique», garanti par la Charte canadienne.
La commission a un échéancier serré pour achever ses travaux: le commissaire Rouleau doit soumettre ses recommandations finales au Parlement début février.