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La Colombie-Britannique offre maintenant une couverture universelle pour les traitements par agonistes opioïdes, qui aident les personnes souffrant de troubles liés à l'utilisation de substances.
La Colombie-Britannique offre maintenant une couverture universelle pour les traitements par agonistes opioïdes, qui aident les personnes souffrant de troubles liés à l'utilisation de substances.
La province devient ainsi la première au Canada à prendre cette décision.
Le ministre de la Santé, Adrian Dix, a déclaré dans un communiqué qu'une couverture complète des médicaments sera accessible à tous les habitants de la Colombie-Britannique ayant un plan de services médicaux actif.
Le ministère de la Santé mentale et des Dépendances affirme que la politique est entrée en vigueur le 6 juin et étend la couverture complète à environ 1638 personnes qui avaient payé de leur poche, sur un total de 34 520 qui avaient reçu les traitements en Colombie-Britannique l'année dernière.
Le traitement par agonistes opioïdes implique l'utilisation de médicaments tels que la méthadone, et le ministère affirme qu'il est distinct d'un approvisionnement plus sûr, dans lequel des solutions de rechange pharmaceutiques aux drogues illicites sont prescrites.
Jennifer Whiteside, ministre de la Santé mentale et des Dépendances, affirme que la suppression des obstacles financiers aux traitements aux opioïdes aidera les gens à «stabiliser leur vie, à prévenir les décès et à poursuivre leur cheminement vers le mieux-être».
Cette décision intervient alors que des responsables de la santé de la Colombie-Britannique s'insurgent des critiques du chef de l'opposition fédérale Pierre Poilievre et d'autres sur le programme d'approvisionnement sécuritaire de la province et les politiques sur les médicaments.
«La crise des drogues toxiques continue de faire des victimes à un rythme sans précédent. Lorsque les gens demandent de l'aide, nous voulons qu'ils reçoivent un soutien quelle que soit la taille de leur portefeuille», a déclaré Mme Whiteside.
Plus de 12 000 personnes sont mortes à cause de drogues illicites depuis que le gouvernement de la Colombie-Britannique a déclaré une urgence de santé publique en avril 2016.