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Aux États-Unis, le Wall Street Journal a révélé que le gouvernement américain jonglait avec l’idée de bannir TikTok si ByteDance ne vend pas l’entreprise.
Le gouvernement chinois s’opposerait à ce que les États-Unis mettent en place un plan pour forcer le propriétaire du réseau social TikTok à vendre la plateforme de partage en ligne de courtes vidéos.
Partout dans le monde, des gouvernements craignent que l’entreprise chinoise qui détient une participation dans TikTok, ByteDance, fournisse des données recueillies par l’application à Pékin, ou encore que le réseau social soit utilisé à des fins de propagande ou de désinformation.
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«Si cette nouvelle est vraie, nous allons nous opposer fermement», a martelé Shu Jueting, une porte-parole du ministère chinois du Commerce, sans toutefois préciser les intentions concrètes de Pékin.
Forcer la vente de TikTok «aurait des impacts négatifs sur les investisseurs de nombreux pays, dont la Chine», et nuirait à la «confiance des investisseurs à faire des affaires aux États-Unis», a expliqué Mme Shu.
La porte-parole du ministère chinois a fait cette déclaration quelques heures avant que le président-directeur général de TikTok, Shou Zi Chew, témoigne devant un comité du Congrès américain pour empêcher que le gouvernement bannisse son application.
On s’attend à ce que M. Chew plaide que TikTok accorde la priorité à la sécurité de ses jeunes utilisateurs et nie les allégations selon lesquelles l'application représente un risque pour la sécurité nationale. C’est du moins ce que l’on pouvait lire dans ses remarques publiées avant l'audience.
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Les parlements du Canada, des États-Unis et de la Grande-Bretagne, entre autres, ont interdit l'utilisation de TikTok sur les appareils émis par le gouvernement. L'Inde a aussi interdit TikTok et des dizaines d'autres applications chinoises, y compris le service de messagerie WeChat, pour des raisons de sécurité et de confidentialité.
Le gouvernement du Québec a aussi décidé d'interdir l’installation et l’utilisation de l’application TikTok pour les organismes publics et les employés de l’État.
«À la lumière des recherches et des analyses faites concernant l’utilisation de TikTok, il nous apparaît nécessaire d’appliquer le principe de précaution et de ne plus permettre pour le moment l’installation et l’utilisation de cette application», avait alors écrit le ministre de la Cybersécurité et du Numérique du Québec, Éric Caire.
C’est en effet dans un objectif de précaution que M. Caire demande cette interdiction. Il indique qu’aucune preuve ne démontre qu’un pays étranger espionnerait les employés de l’État par l’entremise de TikTok. L’interdiction sera effective dès le mardi 28 février.