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Selon l'accord, le gouvernement fédéral réserverait 47,8 milliards $ sur 10 ans pour réformer le système de protection de l'enfance des Premières Nations.
La cheffe nationale de l'Assemblée des Premières Nations (APN) affirme qu'il existe 47,8 milliards de raisons pour lesquelles les chefs devraient accepter un accord de réforme de la protection de l'enfance avec le Canada, mais une éminente experte en protection de l'enfance les avertit de bien lire les petits caractères.
La cheffe nationale Cindy Woodhouse Nepinak fait la promotion d'un accord qui verrait le gouvernement fédéral réserver 47,8 milliards $ sur 10 ans pour réformer le système de protection de l'enfance des Premières Nations.
Cet accord a été conclu après des décennies de plaidoyer et de litiges de la part des Premières Nations et des experts au motif que le Canada discriminait les enfants vivant dans les réserves.
La défenseure de la protection de l'enfance Cindy Blackstock dit qu'elle se demande comment l'APN est censée présenter aux chefs des informations nuancées, car une clause de l'accord leur demande de promouvoir et de défendre publiquement l'accord.
Mme Woodhouse Nepinak dit qu'il est important que les chefs régionaux s'expriment devant leurs assemblées et que la promotion de l'accord permet à davantage de personnes d'en prendre connaissance.
Mme Blackstock s'inquiète également du fait que les prestataires de services soient exclus de l'accord, de même que les jeunes pris en charge ayant une expérience vécue, qui sont essentiels pour garantir que l'accord fonctionne réellement sur le terrain.