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Leur constat: les jeunes consomment principalement sans surprise les plateformes numériques anglophones, mais ils demandent à voir plus de contenu d'ici.
Trois ministres caquistes ont pris le pouls d'élèves du secondaire lundi sur l'avenir du français et de la culture québécoise. Leur constat: les jeunes consomment principalement sans surprise les plateformes numériques anglophones, mais ils demandent à voir plus de contenu d'ici.
Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, était de passage dans une école de l'est de Trois-Rivières, en Mauricie, accompagné de ses collègues de la Culture, Mathieu Lacombe, et de l'Éducation, Bernard Drainville.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.
Leur visite à l'Académie les Estacades s'inscrivait dans les démarches du groupe d'action pour l'avenir de la langue française mis sur pied par le gouvernement Legault en janvier dernier. L'initiative vise à déterminer les grandes orientations d'un plan d'action pour freiner le déclin du français au Québec.
À la question qui est abonné aux services de diffusion en continu Netflix et Disney, une majorité de mains se sont levées dans l'auditorium où plusieurs centaines de jeunes étaient réunis pour discuter avec les trois élus. À l'inverse, la plateforme de Radio-Canada Tou.tv recueillait peu de mains levées, certains semblaient même ignorer l'existence de cette webtélé.
Mais des élèves ayant pris la parole ont fait part de leur intérêt à ce que les plateformes américaines proposent davantage de productions du Québec, un moyen qui pourrait, selon eux, les amener à consommer un peu plus de culture québécoise.
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«Il y a comme une voie de solution peut-être. On ne leur dit pas de lâcher Netflix parce qu'on sait bien que ça n'arrivera pas .Mais si on est capable d'amener sur Netflix davantage de productions québécoises, on voit que les jeunes aimeraient ça», a affirmé en point de presse M. Drainville à la suite de la rencontre.
«Il n'y a personne qui a dit dans la salle: “ce n'est pas important le français, c'est trop exigeant, baissez les attentes”. Dans le fond, il y a une espèce de soif de culture et de français, puis ils ont proposé comment», a renchéri à ses côtés M. Roberge.
Celui-ci a indiqué qu'une consultation en ligne sera annoncée mardi afin de permettre au groupe d'action pour l'avenir de la langue française de poursuivre la réflexion.