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Par ailleurs, l'Association canadienne de l'immobilier (ACI) a observé que les ventes résidentielles nationales ont augmenté de 2,3 % d'un mois à l'autre au Canada le mois dernier.
Le nombre de mises en chantier d'habitations a augmenté de 13% en février, par rapport au mois précédent, a indiqué mercredi la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
Les mises en chantier se sont dénombrées à 243 959 unités le mois dernier, en données désaisonnalisées et annualisées, alors qu'elles s'étaient chiffrées à 216 514 unités en janvier, a précisé l'agence fédérale.
Le taux annualisé de mises en chantier dans les centres urbains a bondi de 16 % à 222 663 unités en février.
Ce taux a avancé de 18 % à 173 745 unités dans le segment des logements collectifs et de 8 % à 48 918 unités dans celui des maisons individuelles.
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Dans les régions rurales, les mises en chantier ont été estimées à 21 296 unités.
La moyenne mobile de six mois pour les mises en chantier d’habitations s'est chiffrée à 255 735 en février, en baisse de 2 % par rapport à celle de 259 830 unités enregistrée en janvier.
Par ailleurs, les ventes de propriétés résidentielles ont diminué de 40% en février par rapport au même mois l'an dernier, a indiqué mercredi l'Association canadienne de l'immobilier (ACI).
Le prix moyen réel des propriétés au Canada était de 662 437 $ en février, contre 816 578 $ un an plus tôt, a indiqué l'ACI, faisant référence à des chiffres qui n'avaient pas été désaisonnalisés.
Les ventes nationales ont augmenté de 2,3% en février, par rapport à janvier, a précisé l'ACI, alimentées par des gains à Toronto et à Vancouver, tandis que le nombre de propriétés nouvellement inscrites a chuté de 7,9% d'un mois à l'autre.
La baisse des transactions en février a ramené les ventes à leur niveau de 2018 et 2019, suggérant que la hausse des taux d'intérêt au cours de la dernière année `a fait disparaître une partie de la frivolité du marché de l'habitation canadien pendant la pandémie', a souligné l'économiste en chef de la Banque de Montréal, Douglas Porter.
Malgré la stagnation des ventes le mois dernier, la dynamique du marché a montré des signes d'amélioration en février, a fait valoir l'économiste.
«L'activité canadienne des ventes de maisons existantes est restée profondément dans le marasme en février, bien qu'il y ait des indices d'un cheminement vers un creux», a observé M. Porter dans une note à ses clients.
«Il y a des signes que l'activité de vente et les prix pourraient être proches d'un nadir, a-t-il affirmé. La récente chute soudaine des rendements obligataires mondiaux, parallèlement à la pause de la Banque du Canada, semble apporter un certain soutien au logement, tout comme la vigueur persistante du marché du travail.»
Pourtant, alors que les prix ont baissé dans une certaine mesure presque partout au Canada, les marchés de Calgary, Regina, Saskatoon et Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador, se distinguent comme des marchés où les prix des maisons restent près de leurs sommets, a noté l'association immobilière.
Dans l'ensemble, les prix ont commencé à se stabiliser l'automne dernier dans les Maritimes, et certains marchés de l'Ontario semblent faire de même maintenant, a indiqué l'ACI.
Aux yeux de la présidente de l'association immobilière, Jill Oudil, les données de février suggèrent le potentiel d'un marché plus robuste à venir.
«Comme nous l'avons dit le mois dernier, impossible de savoir avant le printemps ce que nous réserve le marché en 2023», a-t-elle affirmé dans un communiqué.
«Les ventes et les inscriptions ne le reflètent pas encore, mais on peut présumer que les propriétaires-vendeurs sont occupés à préparer leur propriété à la vente et les acheteurs potentiels, à obtenir leur préapprobation hypothécaire.»
L'économiste principal de l'ACI, Shaun Cathcart, a observé que des similitudes entre 2023 et 2019 ont continué d'apparaître en février. «Les ventes augmentent, le marché se resserre et les baisses de prix d'un mois à l'autre s'atténuent», a-t-il indiqué.
«Mais la principale similitude est la chute abrupte du nombre désaisonnalisé de nouvelles inscriptions, a-t-il poursuivi. Les futurs propriétaires-vendeurs, dont bon nombre seront aussi des acheteurs, attendent probablement le moment opportun pour mettre leur propriété en vente et en acheter une autre.»
«Pour la plupart, ce moment sera le printemps, a estimé M. Cathcart. Les acheteurs se hâteront-ils, en 2023, de se porter acquéreurs des propriétés quand elles se retrouveront enfin sur le marché? C'est ce qu'ils ont fait en 2019.»