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Justin Trudeau a lancé quelques flèches au Parti conservateur du Canada au sujet du contrôle des armes à feu, les changements climatiques et l'économie.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a fait une allocution en marge de la retraite de son caucus libéral à Halifax qui a eu lieu en prévision du retour parlementaire. M. Trudeau a profité de l’occasion afin d’offrir un accueil peu chaleureux dans l’arène politique au nouveau chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre.
«Je veux féliciter Pierre Poilievre qui est maintenant le chef de l’opposition officielle», a exprimé le premier ministre. Cependant, les vœux pour le nouveau chef conservateur ont été suivis d'une série d’attaques sur ses positions politiques.
M. Trudeau a enchaîné son discours en insistant que «les slogans, les phrases creuses, les attaques insouciantes, ce n’est pas ça, avoir un plan».
Le premier ministre a lancé une flèche plus directe au PCC au sujet du contrôle des armes à feu.
«Quand les politiciens conservateurs et le lobby des armes à feu tentent d’affaiblir le contrôle des armes, notre équipe est toujours là pour protéger nos communautés», a-t-il soutenu devant son caucus libéral.
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Également, M. Trudeau a argumenté que les libéraux étaient mieux placé que le PCC pour combattre les changements climatiques.
Il a aussi tenu à se défendre contre le commentaire de M. Poilievre l’accusant d’avoir «gaspillé [de l’argent] pendant les dernières années sur les Canadiens».
«Le fait d’avoir été là pour les travailleurs, les familles, les étudiants, les aînés, les entreprises, tous les Canadiens, c’était la bonne chose à faire et la chose intelligente à faire pour notre économie», a lancé le premier ministre.
M. Trudeau a également profité de l’occasion afin de souligner à nouveau le décès de la reine Élisabeth II ainsi que son importance pour la société canadienne.
«Sa force a été une ressource importance pour nous tous», a-t-il exprimé.
M. Trudeau a présenté une liste des défis à relever dans un avenir rapproché. Il a notamment fait allusion à l’inflation, la guerre en Ukraine, la crise climatique et la difficulté pour plusieurs travailleurs d’accéder à la propriété.
«Les Canadiens font face à toutes sortes d’épreuves parce que partout dans le monde, on traverse une période tumultueuse. Et notre tâche en tant que gouvernement, en tant que leader, c’est de bâtir sur ce qu’on fait depuis 2015», a soutenu M. Trudeau.
La rentrée parlementaire aura lieu le 20 septembre.