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Le premier ministre a réaffirmé qu’il faut viser l’entrée annuelle de 500 000 immigrants pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.
Justin Trudeau estime que les universités qui accueillent des étudiants étrangers et les entreprises qui embauchent des travailleurs temporaires doivent assumer leurs responsabilités pour loger ces immigrants temporaires.
Ce sont ces derniers, selon lui, qui sont à l'origine des pressions indues sur le marché du logement.
Invité par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, mardi, le premier ministre a réaffirmé qu’il faut viser l’entrée annuelle de 500 000 immigrants pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.
Selon lui, le Canada a un avantage compétitif unique du fait que les Canadiens demeurent «presque unanimes» dans leur appui à l’immigration.
M. Trudeau souligne qu’à 460 000 immigrants actuellement, le pays se rapproche tranquillement des 500 000 où il voudrait voir cet influx se stabiliser, car «c’est le chiffre dont on a besoin pour continuer à créer de la croissance économique, des opportunités, combler la pénurie de main-d'œuvre».
Les problèmes de capacité d’accueil en termes de logements et de services, selon lui, ne viennent pas de là, mais bien des quelque 2 millions de résidents temporaires qui sont venus au Canada au cours des deux dernières années, «surtout des étudiants internationaux et des travailleurs temporaires».
«Ce sont ces groupes-là qu'il va falloir qu'on remette un petit peu sous contrôle», a-t-il affirmé.
Une des façons d’y arriver, selon lui, est de suivre l’intention du ministre de l'Immigration, Marc Miller, selon qui les institutions postsecondaires qui veulent accueillir des étudiants internationaux devront s’assurer qu’il y ait des résidences et du logement pour ces étudiants internationaux.
«C'est une façon où on va remettre un petit peu la responsabilité (aux) institutions qui font énormément d'argent (avec) les étudiants internationaux de s'occuper aussi du logement et de ne pas juste s'attendre que la municipalité, ou que la ville ou que la communauté absorbe ces gens-là.»
Le premier ministre a poursuivi en affirmant qu’il devrait en être de même pour les industries qui disent avoir absolument besoin de travailleurs temporaires.
Selon le premier ministre, si le Canada réduit de façon massive ses cibles d'immigration, cela aggravera la pénurie de main-d'œuvre et nuira à la croissance économique.