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Société

«Justice pour Ronny Kay»: sa famille veut des réponses

«Il y avait plusieurs voitures de police. Ils l'ont tué», a confié sa sœur Debola Kay lors d'un rassemblement à Montréal.

La famille a tenu un rassemblement dimanche à Montréal.
La famille a tenu un rassemblement dimanche à Montréal.
Christine Long
Christine Long / CTV News

La famille de l'homme de 38 ans, abattu par la police de Montréal deux mois plus tôt, a tenu un rassemblement dimanche pour avoir des réponses à leurs questions.

Ceci est une traduction de CTV Montreal. 

Ronny Kay, un conseiller financier de L'Île-des-Sœurs à Montréal, a été abattu lors d'une intervention du Service de police de la Ville de Montréal le 17 septembre dernier.

Sa famille s'interroge toujours sur les circonstances de sa mort.

«Il y avait plusieurs voitures de police. Ils l'ont tué», a confié sa sœur Debola Kay en larmes à CTV News lors du rassemblement dans le quartier chinois.

Selon un reportage du Devoir, Ronny était dans un état de détresse mentale à la suite d'une dispute avec son ex-petite amie.

Il a été abattu lorsqu'il aurait refusé de lâcher un objet qu'il tenait à la main. Le 17 septembre, un rapport du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a indiqué que l'objet en question pourrait être une arme à feu, mais deux mois plus tard, sa famille n'en est toujours pas certaine.


Plusieurs participants ont pris la parole pendant le rassemblement. | Crédits photo: Comité ad hoc Justice pour Ronny Kay

«Ce n'est pas parce que quelqu'un ne collabore pas avec vous que vous devez tirer sur cette personne. C'est le sentiment que j'ai: si vous ne collaborez pas, ils peuvent mettre fin à votre vie», a déclaré Debola.

La famille Kay a engagé l'avocate Virginie Dufresne-Lemire, qui a déclaré que le manque de transparence du BEI n'inspirait pas confiance dans le processus.

«C'est ainsi que se crée un abus de confiance», a déclaré Me Dufresne-Lemire. «Et donc, c'est pour ça qu'il faut travailler à créer cette confiance, à travailler sur cette confiance, pour que lorsqu'ils reçoivent la conclusion et l'enquête [les résultats], ils aient confiance dans le résultat. Mais pour l'instant, ce n'est pas ce qui se passe.»

Avec les informations de Stephane Giroux pour CTV News

Christine Long
Christine Long / CTV News