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À l’occasion du Jour de la Terre, on vous présente quelques trucs «green» afin de réduire votre empreinte écologique.
Le Jour de la Terre, célébré le 22 avril, donne l’occasion de réfléchir à sa consommation environnementale, d'autant plus que le Jour du dépassement (Earth Overshoot Day) va se pointer le bout du nez plus tôt que tard cette année.
Le jour du dépassement est le moment de l’année où l’humanité a dépassé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer sur 365 jours. Cette limite est franchie de plus en plus tôt, année après année. Coïncidera-t-elle un jour avec le Jour de la Terre?
À l’occasion de ces deux journées, voici quelques astuces «vertes» afin de réduire votre empreinte écologique.
Commençons par une évidence: si vous avez l’environnement à cœur, prendre l’avion 12 fois par année est un petit peu contradictoire. En empruntant un vol aller-retour Montréal-Cancún, une personne consomme plus de 800 kg de gaz carbonique. S’il donne accès à des destinations un petit peu moins exotiques, le train peut tout de même être une alternative un petit peu plus écologique.
Crédit: La Presse canadienne
Ce n’est plus un secret, l’industrie de la viande a un poids environnemental considérable. L’équivalent CO2 (kg éq. CO2) d’un kilo de bœuf est de 9,5 kg, tandis que celui du porc est de 4 kg et celui de la volaille, 2,4 kg. En comparaison, il est de 0,982 kg pour le tofu.
La raison est toute simple: les bœufs produisent énormément de méthane de par leur alimentation. Les bovins émettent en effet 90 % des émissions de méthane produites par l’agriculture au Canada.
Crédit: La Presse canadienne
Un bon geste pour réduire son empreinte écologique est donc de réduire sa consommation quotidienne de viande et de privilégier les producteurs locaux.
Aussi, consommer des fruits et légumes provenant du Québec et du Canada est plus écologique, puisque les coûts de transport sont moindres. Plus un produit vient de loin, plus son empreinte écologique est importante.
Magasiner sur Kijiji au lieu d'Amazon est une bonne façon de limiter son poids environnemental. En plus du transport nécessaire à la livraison, les produits neufs sont fabriqués avec des matériaux transformés.
Les friperies sont aussi une bonne façon de se vêtir à bas prix et de poser un petit geste pour l’environnement. Selon Oxfam France, l’industrie textile est le troisième secteur de consommation d’eau dans le monde, après la culture du blé et du riz. Ce secteur produit d’ailleurs jusqu’à 10 % des émissions de gaz à effet de serre mondiaux, avec 1,2 milliard de tonnes chaque année.
L’organisme évalue aussi à 130 milliards unités la quantité de vêtements «consommés» par an.
À voir | SHEIN : des copies de vêtements qui encouragent la surconsommation
Carboneutre Québec est une entreprise québécoise «spécialisée dans l’aide aux particuliers et aux entreprises dans l’atteinte de leur objectif de réduction de leur empreinte de carbone». Elle donne quelques conseils sur la façon de réduire son empreinte écologique à la maison. Recycler et composter sont évidemment des comportements à adopter sans plus tarder.
En premier lieu, il est suggéré de consommer moins d’eau chaude lors de ses douches et de réduire son utilisation de la sécheuse en étendant ses vêtements. Utiliser moins régulièrement le lave-vaisselle est aussi une bonne étape. S’ils coûtent parfois un peu plus cher, les produits ménagers biodégradables sont également un peu moins dommageables pour l’environnement.
Enfin, les modes de déplacements ont évidemment un poids environnemental considérable. Si les voitures électriques ou à faible consommation ne sont pas à la portée de tous, il est suggéré de privilégier les transports en commun lorsque possible.