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L'ex-hockeyeur Jordin Tootoo a déclaré qu'il ne se souvient pas d'avoir appris ou entendu des rumeurs au sujet d'un viol collectif qui aurait impliqué plusieurs joueurs d'Équipe Canada junior en 2003.
L'ex-hockeyeur Jordin Tootoo a déclaré qu'il ne se souvient pas d'avoir appris ou entendu des rumeurs au sujet d'un viol collectif qui aurait impliqué plusieurs joueurs d'Équipe Canada junior en 2003.
Tootoo est devenu le troisième joueur à nier son implication dans un présumé viol collectif qui se serait produit pendant le Championnat du monde de hockey junior à Halifax en 2003.
Le Service de police de Halifax a déclenché une enquête pour faire la lumière sur cet incident qui se serait produit il y a 19 ans. Tootoo, qui faisait partie de cette équipe qui a décroché la médaille d'argent, a émis un communiqué samedi pour demander qu'une enquête exhaustive soit déclenchée pour faire la lumière sur ces «allégations perturbantes».
«Je ne me souviens pas d'avoir appris ou entendu des rumeurs au sujet de cet incident pendant ou après le tournoi, a écrit Tootoo sur Twitter. J'ai été estomaqué de lire ce qui s'était produit dans les médias et je coopérerai totalement avec les enquêteurs.»
This is my statement regarding allegations of sexual assault involving members of the World Junior Hockey Team.@rwesthead @IanKennedyCK @KBlazeBaum @marshamcleod_ @Sportsnet @kevin_mcgran @TSN @YahooSportsNHL @BrownieScott @Ken_Campbell27 pic.twitter.com/yrUHMzwKwR
— Jordin Tootoo (@Jtootoo22) July 23, 2022
Carlo Colaiacovo et l'ex-joueur du Canadien de Montréal Pierre-Alexandre Parenteau ont aussi nié leur implication, et réitéré leur ignorance au sujet de ce présumé méfait.
Dans un tweet samedi, Upshall, un autre coéquipier qui anime maintenant une baladodiffusion intitulée Missin Curfew, s'est dit favorable à une enquête complète.
«Je soutiens pleinement les enquêtes approfondies menées par la police et la LNH sur les allégations faites dans les médias hier (vendredi) au sujet de l'équipe canadienne du Championnat du monde junior de 2003», a déclaré Upshall.
Tootoo a ajouté qu'il coopérera avec le Service de police de Halifax dans leur enquête sur l'incident.
Il a aussi admis par voie de communiqué diffusé sur Twitter qu'il souffrait d'un problème d'alcoolisme à l'époque.
Hockey Canada soutient avoir appris l'existence d'un viol collectif impliquant certains joueurs de l'équipe de 2003 jeudi, et a dit avoir immédiatement alerté Sport Canada et le Service de police de Halifax au sujet de ces allégations.
En 2015, Tootoo avait écrit dans sa biographie intitulée All The Way, dans laquelle il aborde notamment son expérience avec Équipe Canada junior, que son équipe était formée de «jeunes hommes émoustillés».
«Ce n'était pas une simple relation entre deux personnes, a écrit Tootoo dans sa biographie. Certains gars choisissaient quelques filles après l'entraînement et se dirigeaient ensuite vers l'une des chambres d'hôtel. J'en ai assez dit.»
Tootoo a admis samedi que sa biographie portait en partie sur les exploits sexuels de son équipe, mais il a aussi reconnu qu'il souffrait d'un problème d'alcoolisme à l'époque. C'est dans ce contexte qu'il jure n'avoir jamais appris ou entendu des rumeurs au sujet d'un viol collectif.
Le financement et les partenariats commerciaux avec certains commanditaires de Hockey Canada ont été suspendus à la suite des allégations d'agression sexuelle impliquant huit membres d'Équipe Canada junior en 2018.
Ces allégations ont défrayé les manchettes après qu'un média eut rapporté que Hockey Canada avait conclu une entente à l'amiable avec une présumée victime qui avait poursuivi l'organisation, la Ligue canadienne de hockey, et les huit joueurs non identifiés. Cette femme convoitait 3,55 millions $ en dommages et intérêts.
Mercredi, le chef du Service de police de London, en Ontario, Steve Williams, a ordonné une révision de l'enquête initiale de son service déclenchée en juin 2018 pour faire la lumière sur les allégations d'agression sexuelle. Il a mentionné vendredi que, à la suite d'une révision, le Service de police de London allait relancer son enquête.
La Presse Canadienne a rapporté lundi que Hockey Canada avait développé un fonds, financé par les frais versés aux associations de hockey mineur, pour couvrir les responsabilités non assurées, y compris les réclamations pour abus sexuels. Hockey Canada a confirmé l'existence de ce fonds mardi, et ajouté qu'il ne servirait plus à couvrir les réclamations pour abus sexuels.