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La Maison-Blanche a annoncé vendredi que le président Biden accueillera le sommet «United We Stand» le 15 septembre.
Le président Joe Biden accueillera le mois prochain un sommet à la Maison-Blanche visant à lutter contre une vague de violences motivées par la haine aux États-Unis, alors qu'il s'efforce de tenir sa promesse électorale de guérir «l'âme de la nation».
La Maison-Blanche a annoncé vendredi que le président Biden accueillera le sommet «United We Stand» le 15 septembre, soulignant les «effets corrosifs» de la violence sur la sécurité publique et la démocratie.
Des militants ont fait pression sur le dirigeant américain pour la tenue de l'événement après que dix personnes noires ont été tuées dans un supermarché de Buffalo, dans l'État de New York, en mai. Ceux-ci souhaitent aussi lutter contre une succession de violences alimentées par la haine dans des villes comme El Paso, au Texas, à Pittsburgh et à Oak Creek, au Wisconsin.
Des Américains de toutes origines, religions, régions, affiliations politiques et horizons pourront se faire entendre, a indiqué l'attachée de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, dans un communiqué.
Joe Biden prononcera également un discours lors du rassemblement.
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L'événement comprendra des groupes de défense des droits civiques, des chefs religieux, des chefs d'entreprise, des membres des forces de l'ordre et des défenseurs de la prévention de la violence armée. Seront aussi invités d'anciens membres de groupes haineux violents, des victimes de la violence extrémiste et des personnalités culturelles, a énuméré la Maison-Blanche.
Elle a également mentionné son intention de rassembler les démocrates et les républicains, ainsi que les dirigeants politiques aux niveaux fédéral, étatique et local pour s'unir contre la violence motivée par la haine.
Pendant la course présidentielle, Joe Biden, un démocrate, a promis de travailler pour atténuer les clivages politiques et sociaux et pour promouvoir l'unité nationale.
La Maison-Blanche n'a pas précisé la liste des orateurs ou des participants, affirmant que celle-ci viendrait à l'approche de l'événement. L'an dernier, le président Biden a approuvé une loi sur les crimes haineux, la «COVID-19 Hate Crimes Act», et a publié la première stratégie nationale du pays pour combattre le terrorisme domestique.
D'après Sindy Benavides, dirigeante de la Ligue des citoyens latino-américains unis, la tenue du sommet contribuerait à motiver le pays à faire face aux menaces de violence motivée par la haine. Elle espère aussi que des «solutions à long terme» vont émerger du rassemblement.
«Ce qui est important pour nous, c'est de s'attaquer à la santé mentale, à la réforme du contrôle des armes à feu, à la désinformation, et à la mal-information», a soutenu Mme Benavides.
«Nous voulons que les décideurs politiques se concentrent sur des solutions de bon sens afin que nous ne voyions pas ce type de violence dans nos communautés. Et nous voulons voir la mise en œuvre de politiques qui réduisent la violence», a-t-elle ajouté.