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Le Comité international olympique (CIO) estime qu'il serait discriminatoire d'exclure totalement la Russie et son allié, le Belarus.
Les athlètes de la Russie n'ont pas leur place aux Jeux olympiques de Paris, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky aux responsables sportifs de 36 pays qui prenaient part à un sommet à Londres, vendredi.
Le Comité international olympique (CIO) estime qu'il serait discriminatoire d'exclure totalement la Russie et son allié, le Belarus. Les qualifications étant déjà en cours dans de nombreux sports, le CIO souhaite que les athlètes de ces pays puissent concourir dans un cadre neutre, sans symboles nationaux.
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«Tandis que la Russie tue et sème la terreur, ses représentants n'ont pas leur place en compétitions sportives et olympiques», a martelé Zelensky par visioconférence, selon un communiqué transmis par son bureau.
«Et ça ne peut pas être camouflé avec une prétendue neutralité ou un drapeau blanc, puisque la Russie entache tout avec du sang, même les drapeaux blancs. Ça doit être reconnu, en particulier par le CIO, a ajouté Zelensky. Le CIO doit faire preuve d'honnêteté. Honnêteté qu'elle a malheureusement perdue. Une honnêteté qui aidera ;a stopper la terreur russe et nous rapprochera de la paix.»
Mercredi, le président Zelensky a effectué des visites surprises en Grande-Bretagne et en France et a plaidé en faveur de l'utilisation d'avions de combat pour lutter contre les envahisseurs russes lors d'un discours dramatique devant le Parlement britannique.
La réunion de vendredi, qui s'est déroulée en ligne sous la direction de la Secrétaire britannique à la Culture, Lucy Frazer, a eu lieu au lendemain d'intenses frappes de missiles et de drones par les forces russes contre l'Ukraine.
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«Il y a un certain danger que les gens souhaitent aller de l'avant et reprendre leurs occupations comme d'habitude, a dit Frazer. Toutefois, la situation en Ukraine n'a pas changé depuis la décisions initiale du CIO, en février dernier, d'interdire les athlètes russes et biélorusses de toutes compétitions.»
L'adjoint au Secrétaire d'État américain, Lee Satterfield, a de son côté répété que le gouvernement des États-Unis appuie toujours la déclaration signée par plusieurs pays. Ceux-ci ont décrété que les organisations sportives devraient laisser les Russes participer de façon neutre.
Satterfield a ajouté que le Département d'État consulterait les Comité olympique et paralympique américains sur les prochaines étapes à prendre et demanderait au CIO plus de clarté sur sa position.
Dans une lettre envoyée au président du CIO, Thomas Bach, mardi, le ministre des Sports de l'Ukraine, Vadym Guttsait, a dit que de permettre aux Russes de participer traumatiserait davantage les athlètes affectés par la guerre.
Les leaders politiques de la Pologne et des États baltes ont déjà indiqué qu'ils pourraient boycotter les Jeux de Paris si le CIO va de l'avant avec son plan. La mairesse de Paris, Anne Hidalgo, a quant à elle affirmé que les Russes et Biélorusses devraient être bannis des Jo 2024 si la guerre est toujours en cours.