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«Je suis profondément désolé pour mes propos inacceptables tenus en 2012 sur les réseaux sociaux. Je tenais à m’excuser de vive voix auprès de tous ceux que j’ai pu blesser avec mes mots.»
Sandro Grande, brièvement embauché à titre d’entraîneur-chef de l'équipe de réserve du CF Montréal, s’est adressé aux médias jeudi afin de s’excuser pour les propos sur l’attentat du Métropolis qu’il avait tenus en 2012.
«Je suis profondément désolé pour mes propos inacceptables tenus en 2012 sur les réseaux sociaux. Je tenais à m’excuser de vive voix auprès de tous ceux que j’ai pu blesser avec mes mots. J’ai honte de moi et de ce que j’ai écrit il y a 10 ans», a déclaré l'ancien joueur de la concession, appelée I'Impact à l'époque où il portait le maillot bleu-blanc-noir, au milieu des années 2000.
M. Grande a affirmé avoir fait «une grosse erreur» et de prendre la responsabilité d’avoir écrit ces propos, puis de les avoir niés.
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L’ex-porte-couleurs de l’Impact de Montréal alors que le club jouait en United Soccer League (USL) a affirmé avoir écrit et envoyé une lettre à Pauline Marois afin de s’excuser et être en contact avec le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon. Il devrait d’ailleurs rencontrer celui-ci au cours des prochains jours.
«Sachez que je suis très reconnaissant envers la province du Québec, la province qui a accueilli mes parents dans les années 1950. Mes parents sont très fiers d’appeler le Québec leur maison. Moi, ma femme et mes enfants sommes tous nés ici et sommes très fiers de nous considérer des Québécois», a ajouté M. Grande.
Il a réitéré que les propos qu’il avait tenus étaient inacceptables et que «ces mots ne faisaient pas partie de ses valeurs comme mari, fils et père de deux enfants». Emporté par l’émotion, Sandro Grande a dû s’interrompre lorsqu’il a fait mention de ses enfants et des moments difficiles que ceux-ci avaient vécu dernièrement.
«L’important pour moi, c’est de garder toutes nos expériences dans notre poche arrière afin d’améliorer les choses que nous aurons bien faites et de corriger les erreurs que nous avons commises dans le passé», a-t-il conclu.
Dans une publication relayée sur les réseaux sociaux, M. St-Pierre Plamondon a dit croire en la bonne foi de M. Grande et a confirmé qu'il devait le rencontrer dimanche.
2/2 Ns saluons le fait que M Grande reconnaisse et prenne l'entière responsabilité de ses propos de 2012, en plus d'avoir écrit une lettre d'excuse à Mme Marois. Ns reconnaissons la sincérité de sa démarche. Ns vous tiendrons au courant des développements suite à cette rencontre.
— Paul St-Pierre Plamondon (@PaulPlamondon) January 19, 2023
Grande s’était retrouvé sous les feux de la rampe après que des propos qu’il a tenus sur l’attentat contre la première ministre Marois au Métropolis en 2012 ont fait surface.
«La seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible!!! Marois!!! La prochaine fois mon gars! J’espère!», avait-il écrit. Sandro Grande s’était alors défendu en affirmant que son compte avait été piraté.
L’ex-footballeur a toutefois reconnu avoir traité les électeurs séparatistes de «ploucs» (hillbillies), ajoutant qu’ils étaient «si stupides que c’en est inimaginable».
Jointe par La Presse canadienne, l’ancienne première ministre Pauline Marois avait brièvement commenté la décision de l’équipe montréalaise de faire amende honorable au lendemain de sa décision très controversée.
«La seule chose que je peux vous dire, c’est que ce sont des propos inadmissibles et condamnables, je ne veux pas faire d’autres commentaires, la solution a été trouvée et c’est tant mieux», a indiqué l’ancienne première ministre.
Avec des informations de Julien Denis, Noovo Info.