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Le visage encore tuméfié par la violence conjugale dont elle a été la victime présumée pendant le temps des Fêtes de la part de son ex-conjoint, Laury Choinière s’est confiée à la journaliste de Noovo Info Juliette Poireau, vendredi.
«Ses intentions étaient de me faire mourir, de me défigurer, question que je n’aie plus de vie, que plus personne ne puisse m’avoir», croit-elle.
La jeune femme dans la vingtaine a été sérieusement blessée dans les événements survenus à Brossard à la fin décembre 2023. Le matin du 30 décembre, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a reçu un appel à l’aide vers 5h25 à Brossard pour intervenir sur la rue Colomb. C’est là que Yan-Phillipe Leduc, un homme de 27 ans qui s’affiche comme un entraîneur privé, a été arrêté.
Leduc a comparu le même jour au palais de justice de Longueuil pour faire face à des chefs d’accusation de séquestration et d’infliction de lésions corporelles à sa victime en l’étouffant, notamment. Il est présentement détenu et sera de retour en cours le 10 janvier prohcain pour son enquête pour remise en liberté.
La photo publiée par l’organisatrice d'une campagne de sociofinancement Gofundme, son amie Kellyann Dumont, ont de quoi choquer. Les ecchymoses commencent aujourd’hui à s’estomper.
Voyez le reportage de Juliette Poireau dans la vidéo liée à l'article.
Il aurait été difficile pour Laury Choinière de prédire de tels événements dans sa relation avec Leduc.
«C’est tellement parfait. C’est ça, leur mentalité. C’est de vendre du rêve, qu’il est l’homme parfait, l’homme que ça te prend, que ça va être le père de tes enfants, que tu vas être sa femme – toutes les belles paroles qu’une femme veut entendre. C’est ça qu’il te fait entendre, donc c’est très facile de tomber dans le piège.»
Connu des services policiers et ayant été impliqué dans d’autres démêlés avec la justice, Leduc est détenu pendant l’enquête sur sa remise en liberté, pour laquelle une audience est prévue le 10 janvier prochain.
Les épidoses de violence extrême en cas de séparation sont malheureusement trop fréquent dans un contexte de violence conjugale selon Josée Gauthier, coordonnatrice des services cliniques de la Maison Simonne-Monet-Chartrand de Chambly. «C'est très rare qu'un évènement comme ça arrive du jour au lendemain, souvent il va y avoir une escalade de la violence pendant plusieurs mois voire plusieurs années.»
Les victimes de violences conjugales peuvent contacter SOS violence conjugale au 1-800-363-9010.